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Le vintage n'est pas qu'une histoire de mode |
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Jeudi, 15 Septembre 2016 07:00 |
Ce dimanche, de 12h à 22h, à la guinguette Chez Alriq, la professionnelle invite les Bordelais à venir lui vendre leurs vieilles fringues, chaussures et accessoires. La demoiselle achète 10 euros le kilo d’habits, à condition qu’ils correspondent au canon du vintage. Pour elle, le terme désigne une période qui court des années 20 aux années 90. Les visiteurs peuvent aussi venir faire leurs emplettes au marché de créateurs à côté. Des années 20 aux années 90 Dans le concept-store que Mathilde Milande tient avec quatre autres artisans, les rayons regorgent de robes, pulls, pantalons et chemisiers qu’elle rafistole, raccourcit, répare avec sa machine à coudre avant de les proposer à la vente. Les pièces sont uniques, comme sorties d’une armoire d’une grand-mère qui savait s’habiller avec beaucoup de goût. Il y a aussi des perles: des escarpins Chanel ou un sac Lancel datant des années 80. Ses collègues tapisssière, créatrices de vêtements et bijoux ou peintre sur textile s’inscrivent dans la même lignée que Mathilde Milande : la revalorisation de pièces chinées et le fait-main. « Ma clientèle est assez jeune, confie-t-elle. Les étudiant(e)s et jeunes actifs recherchent ici des pièces originales à petits prix. S’habiller vintage correspond aussi à un état d’esprit. Beaucoup de mes clients désirent porter des habits recyclés et mangent bio », explique-t-elle. La jeune femme n’aime pas trop le mot “friperie” qui n’a pas forcément très bonne presse en France. Elle n’est pas seule à surfer sur le créneau du vintage à Bordeaux. Plusieurs dépôts- ventes à Saint-Michel (Elsa Pop Vintage par exemple) et en centre-ville fonctionnent bien également.• Laurie Bosdecher Photo: Mélanie Siman et Mathilde Milande, l'une est créatrice de bijoux, l'autre dénicheuse de pièces vintage © LB |