Le fil d'infos Sudouest.fr
Newsletter
Et si vous mettiez votre pierre à l'édifice pour aménager l'espace public à Bordeaux ? |
![]() |
![]() |
![]() |
Vendredi, 21 Octobre 2016 06:00 |
On a l’habitude de voir passer des appels à projet dans le domaine associatif ou culturel. Moins sur les espaces publics... Pourquoi cette volonté ? C’est assez novateur. C’est vrai. Nous avons envie de nous adresser aux associations, habitants ou autres acteurs du territoire pour qu’ils proposent des aménagements sur ces deux sites qui sont au coeur de quartiers en mutation. Nous avons envie de partager une envie de faire et de vivre ensemble l’espace public. Pourquoi ces deux projets ? Le premier, à Caudéran, est destiné à accompagner l’arrivée du BHNS. Le long du tracé du bus à haut niveau de service, nous nous sommes dit que c’était l’occasion de repenser certains espaces publics. Nous attendons les idées de graffeurs, artistes, paysagistes ou associations locales pour imaginer ces espaces de manière pérenne ou éphémère. Cela ne se réduit pas seulement à la végétalisation de rues. Pourquoi ne pas repenser le mobilier urbain, la signalétique, le partage de la rue ? L’autre projet concerne la trame douce entre Sainte-Eulalie et Sainte-Croix. Sur une petite portion, la rue Permentade, on aimerait expérimenter quelque chose et pourquoi pas le dupliquer à une plus grande échelle plus tard. Concrètement, comment peut-on postuler ? Les intéressés ont jusqu’au 20 novembre pour se manifester. Un jury se réunira début 2017 pour désigner les lauréats. Chacun appel à projets est doté d’une enveloppe de 100 000€. La Ville et la métropole les accompagneront pour le mener à bien. Quel type de propositions attendez-vous ? .Toutes ! Cela peut être à la fois un pedibus, une installation, des décors, des œuvres d’art, du mobilier. Nous souhaitons mettre en avant ces propositions lors d’Agora 2017 qui sera dédié au thème du paysage. Pour que l’espace public fonctionne, les habitants doivent s’y sentir impliqués. • Recueilli par Laurie Bosdecher Photo ©Archives Fabien Cottereau / Sud Ouest
|