La boutique fait partie des trois commerces sélectionnés en finale des Etoiles du commerce 2016 grâce au vote du public. Fourrures Grama, 5 rue Michel-Montaigne au cœur du quartier des Grands Hommes est une institution.

« Nous fêterons nos 60 ans l’an prochain », avance Laurence Grama, à la tête de l’entreprise. 

La passion de la fourrure se transmet depuis trois générations dans la famille. Son grand-père Aurèle d’origine roumaine s’installe à Bordeaux dans les années 50 après avoir débuté sa carrière à Paris. « A l’époque, nous achetions les peaux et faisions des manteaux sur mesure pour les dames », raconte-t-elle.

Son père Michel prend la suite. Il continue à faire des créations et se diversifie en vendant des blousons en cuir, manteaux et gilet en mouton, lapin et en matière mélangée.

« Notre clientèle vient chez nous pour la qualité », estime-t-il. On se déplace d’ailleurs de loin pour venir s’offrir une fourrure, ou encore transformer ou rafraîchir une ancienne dans la boutique. Michel Grama est l’un des deux derniers artisans fourreurs de Bordeaux. 

Créations et transformations

« Nous avons loupé la génération des 40 ans, avance Laurence Grama. Mais celle des 20 ans revient vers la fourrure. » Pour les fêtes de fin d’année, de nombreuses femmes franchissent la porte du magasin pour offrir ou se faire offrir des cols en fourrure. « Un cadeau à 100 euros qui donne beaucoup de chic », estime la patronne.

Michel Grama prendra bientôt sa retraite. Son fils, Gilles, prendra les rênes de l’atelier dans un an. Il est actuellement en formation.•

Laurie Bosdecher

www.fourruresmichelgrama.com/

Photo : Laurence et Michel Grama © LB