Réunis en assemblée plénière ce mercredi, les élus siègeant au Conseil départemental de la Gironde ne voteront pas de hausse de taux d’impôts pour l’an prochain.

Malgré des dotations d’Etat en baisse de 26 millions d’euros en 2017, le président socialiste Jean-Luc Gleyze a expliqué dans une conférence de presse lundi que la collectivité pourrait maintenir le cap de ses investissements et répondre à ses compétences essentielles sans nouvelle pression fiscale.

Les départements perçoivent chaque année une partie de la taxe foncière bâtie. En Gironde, cet impôt (dont le taux a été augmenté de 9 % par le département en 2016) a un fort rendement. Les droits de mutation (payés au notaire lors d’une transaction immobilière) sont aussi en augmentation. La collectivité, malgré la baisse du soutien de l’Etat, devrait ainsi avoir des recettes en hausse de 1% l’an prochain.

25 millions d’euros d’économies

Côté dépenses de fonctionnement, les dépenses de RSA (revenu de solidarité active) devraient légèrement baisser en 2017. Celles du personnel seront en légère hausse (+1,1 %). Le transfert d’une partie des compétences du Département vers la métropole (transports par exemple) limite les charges. Enfin, depuis des mois, des économies ont été faites dans tous les services. Mises bout à bout, elles atteignent « 25 millions d’euros », a expliqué Jean-Luc Gleyze. Dernier étage de la fusée pour économiser : certains taux d’intérêt des prêts ont été renégociés à la baisse auprès des banques. 214,5 millions d’euros seront investis en Gironde l’an prochain.• 

Photo : Le département touche une partie de la taxe foncière sur le bâti ©GUILLAUME BONNAUD / SUD OUEST