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La troisième aire de grand passage sème la zizanie PDF Imprimer Envoyer
Lundi, 19 Décembre 2016 06:00

Lors du dernier conseil de métropole de l’année, vendredi, les élus devaient approuver le nouveau plan local d’urbanisme (PLU). Ce document intègre désormais de nouveaux critères comme les plans de déplacement et de l’habitat dans l’agglomération ou le projet d’aménagement et de développement durable de la métropole. Le nouveau PLU de la métropole doit aussi intégrer la localisation d’une trosième aire de grand passage pour les gens du voyage.

 

 

Deux terrains existent déjà sur le territoire. Celui de Tourville à Bordeaux-Nord est en service depuis 2011. à Mérignac, sur le site de Lucbert, une deuxième aire ouvrira en 2018.  « Nous avons discuté avec tous les maires ces derniers mois et retenu une douzaine de terrains, a rappelé le président Alain Juppé vendredi. Aucun maire n’a donné son accord. Nous sommes donc face à une situation de blocage. »

L’adoption du PLU étant obligatoire avant le 31 décembre 2016 et refusant de mettre la métropole dans une situation d’illégalité, Alain Juppé a proposé au préfet trois emplacements, à Ambarès, Bassens et Artigues (sur un terrain appartenant à la commune de Cenon). Les maires des trois communes concernés y sont vivement opposés, non pour des raisons idéologiques mais à cause de l’emplacement des terrains. 

Maires en colère

A Ambarès, le site se trouve près d’un site Seveso. « De plus la pollution de ce terrain n’est pas à exclure », a souligén dans «Sud Ouet» vendredi, le maire Michel Héritier. A Bassens, le maire Jean-Pierre Turon ne veut pas accueillir des gens du voyage au cœur de la zone industrielle. A Cenon, Alain David estime que le terrain de La Blancherie, où sont installés une plaine des sports et une piscine, ne peuvent pas changer de vocation.

Ce dernier a vivement attaqué Alain Juppé en conseil vendredi. « On ne peut pas choisir pire que les trois sites retenus, a-t-il lancé. On se retrouve avec un PLU fragilisé à cause d’une stratégie aléatoire et d’une méthode criticable marquée par l’absence de consultation des populations, ce qui va à l’encontre de la démocratie. Tout cela démontre votre incapacité à faire. » La commune de Cenon va saisir le tribunal administratif. 

« C’est l’égoïsme municipal qui aboutit à ce blocage et pas mon incapacité à faire », a répondu Alain Juppé. Les maires de la rive droite ont aussi demandé au président pourquoi le terrain  de Saint-Aubin-de-Médoc n’était pas dans la liste finale. La commune avait proposé un emplacement mais le conseil municipal avait voté. En charge de l’urbanisme, Jacques Mangon a insisté sur le fait que sans adoption du PLU, « nous aurions des difficultés à faire fonctionner la métropole. La situation n’est pas figée. Qui sait, après les fêtes, nous trouverons peut-être un terrain. » •

 

 Photo : L’aire de Tourville est en service depuis 2011, une autre ouvrira à Mérignac en 2018 ©ARCHIVES THIERRY DAVID / SUD OUEST

 

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