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Un léger mieux en 2016 pour la qualité de l'air PDF Imprimer Envoyer
Mardi, 17 Janvier 2017 06:00

C’est en décembre qu’on a le moins bien respiré dans l’agglomération et en Gironde l’an dernier. Si toutes les données et statistiques n’ont pas pu encore être analysées dans le détail, la qualité de l’air ne s’est pas dégradée en 2016 sur le territoire.

L’ex-Airaq devenue agence régionale de l’air Atmo Nouvelle-Aquitaine relève même une légère amélioration.

L’an dernier, la procédure « information et recommandation » a été déclenchée à huit reprises contre neuf l’année précédente. Durant ces épisodes souvent dus à une forte concentration en particules fines dans l’atmosphère, des recommandations sont faites aux populations les plus fragiles, comme éviter de faire du sport en extérieur. L’ensemble des habitants est aussi invité pendant ces périodes à limiter le pic de pollution (interdiction des feux de cheminée, écobuage interdit, etc.).

Mieux quà Lyon ou Grenoble

La seconde procédure est l’alerte. Au-delà d’un certain seuil d’indicateurs mauvais, la préfecture peut demander de faire alterner la circulation ou de réduire la vitesse des évhicules. Cette procédure n’a pas été déclenchée en Gironde en 2016.

Pendant l’année, 75,7% des jours de l’année ont bénéficié d’un indice allant de bon à très bon, contre 70% en 2015 et 71% en 2014. A titre de comparaison, Lyon n’a eu que 67% des jours de l’année 2016 classés dans la catégorie bon à très bon, Grenoble 63%. Certes, Bordeaux bénéficie d’une situation géographique et topographique limitant la pollution. La ville est basse, l’air circule facilement grâce aux flux océaniques. La situation est totalement différente à Grenoble logée dans une cuvette entouré de montagnes.

Bordeaux bénficie aussi d’un climat tempéré par rapport à d’autres villes de France. En fait, une pollution de l’air, engendrée par le trafic urbain et aux alentours, y persiste toute l’année. Les seuils d’alerte sont souvent franchis en hiver quand le chauffage et les feux de cheminée ouverts viennent ajouter des particules fines dans l’atmosphère. Tout n’est pas encore réglé en matière de pollution atmosphérique dans la métropole bordelaise. •

 

Photo : Le trafic automobile n'est pas le seul responsable de la pollution. Le chauffage et les feux de cheminée ouverts font souvent déclencher les seuils d'alerte en hiver

© ARCHIVES S.LARTIGUE / SUD OUEST

 

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