De grands noms pour compléter une affiche déjà bien garnie, plus un petit lot d’innovations dont un pass doté de la technologie sans contact : avec sa 19e édition du 26 au 28 juin, Garorock entend cette année renouveler « l’expérience festival » 
pour reprendre les mots de Ludo Larbodie, le boss du festival marmandais.

Car, de nos jours, pour espérer attirer quelque 80 000 personnes sur le site de la Filhole, le seul plateau artistique ne suffit plus. Ça compte, bien sûr, et une nouvelle grappe de groupes et artistes est venue s’ajouter à une liste déjà longue, hier en conférence de presse.


Le vendredi, le rock et l’acid-punk made in UK de Findlay et Bo Ningen, la nouvelle bass dancehall danoise d’Alo Wala, le rap US d’A$AP Rocky et surtout sa majesté Christine & The Queens viennent s’ajouter à Die Antwoord, Jon Spencer, Soja, Infected Mushroom et N’To. Le samedi, déjà bien fourni avec les précédentes annonces d’Alt-J, The Dø, Chinese Man, Popof, Danger (live), Fakear ou Buraka Som Sistema, se muscle en electro-tech avec notamment le nouveau show époustouflant de Brodinski, « Brava ».



« Caprice de star »

Enfin, le dimanche, on savait déjà pour Brigitte, Angus & Julia Stone, Archive, Jungle, Massilia Sound System, Of Monsters and Men ou The Avener ; ils sont rejoints par deux pointures electro, l’étoile montante deep Marek Hemmann et Paul Kalkbrenner pour les notes finales. 


Cette fois, tout y est, à l’exception de quelques artistes et collectifs régionaux, et d’un remplaçant à trouver pour Parov Stelar qui s’est désisté « parce que l’horaire qui lui était proposé ne lui plaisait pas – c’était pourtant le même que celui où il joue partout ailleurs. Un caprice de star », déplore Larbodie.



Pimp my pass...

Et, comme chaque année, le festival débarque avec son lot de nouveautés et d’innovations. La première est d’ordre high tech, avec l’adoption du pass utilisant la technologie RFID, sans contact. Toujours au format bracelet mais désormais ultra-personnalisé et sécurisé (par la boîte québécoise Intellitix), celui-ci diminuera les files d’attente (2 000 personnes/heure par ligne contre 800 auparavant) mais permettra aussi de payer tout sur place. Une révolution « cashless » en marche, déjà testée avec succès à l’étranger, au Coachella ou au Tomorrowland : plus de jetons boissons ou nourriture, le bracelet sera débité automatiquement, et les guichets permettront désormais de recréditer le pass. 



...Pimp my camping

Le reste concerne l’accueil des festivaliers, en particulier sur son énorme camping de 22 000 places. Du land art à base de matériaux recyclés réalisé avec l’agglo marmandaise un peu partout sur le site (un prélude aux projets plus ambitieux attendus pour 2016 et l’édition des 20 ans) ; une restauration améliorée avec un chef étoilé ; un camping décoré par les soins d’un ancien de la Cie Royal de luxe ; de nouvelles solutions de couchage avec Sleep’em All et ses bungalows et tipis ; ou encore un espace Red Bull Art of Camping avec (sous réserve) transats, petite piscine, barbecue et quelques accès backstage pour une poignée d’élus auteurs des 25 plus beaux projets de tentes customisées. 
Comme pour le Garofoot (le 4 avril) et le GaroKid (aujourd’hui), toutes les infos arrivent bientôt en ligne. •

Sébastien Le Jeune

Tarifs : un jour 42€, 2 jours 75€, 3 jours 105€.
www.garorock.com 

Photo : Christine & The Queens vient étoffer la programmation du vendredi. © Because Music