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Culture : Le soutien à l’innovation, un nouveau fonds en complément de l'aide à la création |
Vendredi, 03 Avril 2015 06:00 |
Lundi, a été voté en conseil municipal le premier train de subventions d’un nouveau dispositif, le fonds de soutien à l’innovation réservé au domaine culturel, qui vient s’ajouter au fonds d’aide à la création. De quoi s’agit-il ? Éclaircissements.
35 500€ ont donc été attribués en Conseil municipal, ventilés sur six projets : 2 000€ sur le festival syrien de l’asso Kaliméro (notre édition du 23 janvier) ; 3 000€ pour Cathedra, la nouvelle mouture du festival d’orgue en pleine restructuration ; 3 000€ pour Passerelle et son Prix Opline d’art contemporain faisant appel au vote des internautes (notre édition du 6 octobre) ; 7 500€ pour Transfert (lire encadré) ; 10 000€ pour Eufonia, le festival de chant choral dont on reparlera bientôt, en amont de sa 1re édition du 19 au 27 juin ; et enfin 10 000€ pour la Cie circassienne Bivouac, bien repérée avec son « Rêve d’Erika » et dont la primeur de la création « À Corps perdus » est promise à la scène de la Bourse en prélude à la Fête de la musique. On le voit, innovation n’est pas stricto sensu synonyme de nouveauté et recoupe parfois la notion de création. « Tout s’inscrit dans la ligne budgétaire qu’annonçait notre Document d’orientation culturelle préliminaire intitulée “Fonds d’aide à la création et de soutien à l’innovation”, soit une enveloppe globale de 650 K€, détaille l’adjoint à la culture Fabien Robert. En 2014, l’aide à la création était passée de 150 à 500 K€ ; cette année, elle augmente encore, en restant plafonnée à 500 K€ pour l’aide à la création, attribuée par la commission ad hoc (une exception sur le plan national) présidée par José Manuel Gonçalvès [le directeur du 104 parisien, ndlr]. Ce qui laisse un volant pour défendre des projets ne rentrant pas forcément dans la case création, aux critères très précis. »
« Souplesse précieuse » Le principal avantage de cette ligne supplémentaire ? « Une souplesse précieuse, souligne Fabien Robert. La commission ne tient que deux sessions par an – ce qui est déjà mieux qu’avant, quand toutes les subventions étaient accordées en fin d’année précédente. Avec ce nouveau dispositif, on dispose désormais d’une plus grande marge de manoeuvre pour répondre aux demandes en cours d’année. Sans être une nouveauté, Transfert est un cas typique : le collectif est venu frapper à notre porte quelques mois seulement avant l’événement avec de grandes ambitions. Nous avons pu ainsi les soutenir en les aidant sur le lieu, en ingénierie et, donc, en financement. » Dernier point qui a son importance : il ne s’agit que d’une enveloppe indicative, qui ne sera pas forcément utilisée dans sa totalité. « On ne va pas s’obliger à dépenser, le but est de s’adapter à la capacité créative du territoire. » • Sébastien Le Jeune
Surtout, après les Vivres, l’event va s’emparer encore d’une vieille bâtisse du XVIIIe mais avec 3 500 m2 à investir en plein centre-ville ! Laquelle ? À part l’indice dans le titre de cet encadré, motus ! L’annonce du lieu et du programme sera faite (et fête) demain samedi aux Vivres de l’Art (15h à 23h, 5-7€), sur fond de concert de Jam For Real et de mixes de Jacob, Ressmoon, 42195, Captain... Plus du VJing et une scéno signée par le crew Transfert. www.expotransfert.fr et FB : La Serre x Tran5fert. Photo : Après l’énorme succès de Tr4nsfert en juin dernier aux Vivres de la marine, le collectif vise plus haut : un lieu encore plus prestigieux et des gros invités, et le nouveau fond va les y aider. © Archives Guillaume Bonnaud / Sud Ouest |