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Avec JonOne, Magrez cultive sa fibre street art PDF Imprimer Envoyer
Lundi, 11 Mai 2015 06:00

Qu’on se le dise, l’année 2015 sera street art ou ne sera pas. Alors que le crew Transfert se prépare à investir l’ancien commissariat Castéja, l’Institut culturel Bernard Magrez recevra dès jeudi un grand nom du genre, JonOne, alias le “King of Harlem”.

 

(Pour plus d'images et photos, la lecture de la version pdf est chaudement recommandée.)


Joli coup, une nouvelle fois, pour le magnat du vin féru d’art contemporain en général et, depuis quelques années, de street art en particulier. Sa dernière exposition « Expressions urbaines » a montré son appétance pour cet art qui quitte peu à peu l’espace urbain pour investir musées et galeries. JR (qui avait redécoré pour l’occasion la façade du château Labottière), Banksy, Swoon, Shepard Fairey... Autant de grands noms désormais en bonne place dans la collection du mécène – on pourra d’ailleurs voir ses dernières acquisitions dans le cadre de cette exposition de printemps.


Au coeur de celle-ci, JonOne, alias John Andrew Perello. Newyorkais d’origine portoricaine, ce pionnier a fait ses premières armes sur les murs de Harlem au tournant des années 1970-1980 sous le pseudo Jon156. Basquiat l’initiera à l’art du XXe siècle, depuis les brisures de Kandinsky ou Matisse jusqu’à l’expressionnisme abstrait de Pollock et consorts, toujours très présent dans son travail actuel. Installé à Paris depuis la fin des 80’s, il y a littéralement explosé dans les galeries, s’attirant dès lors des commandes marquantes, comme un train Thalys entier pour l’inauguration de la ligne Amsterdam-Cologne en 2009 ou une oeuvre pour le Salon des Mariannes de l’Assemblée nationale cette année... 



La Rolls de Cantona

... Ou encore la Rolls-Royce de Cantona pour une vente au profit de la Fondation Abbé-Pierre, en 2011. Un projet comme les aime Bernard Magrez, fan également de cylindrées mythiques. Lorsqu’il a rencontré JonOne, c’était avec une idée derrière la tête : lui faire peindre sa Jaguar 420 de 1967, dans ce « feu d’artifice de couleurs et d’émotions » qui a touché le collectionneur. 


Une rencontre qui a abouti à la présente exposition, « King Of Harlem », la première monographique de l’artiste dans un centre d’art. L’occasion pour lui d’inviter la street photographe des ghettos de New York Maï Lucas, histoire de mettre en lumière les lieux où est née son inspiration. Tous deux seront présents ce mercredi 20 mai pour une Nuit du savoir spéciale qui tiendra lieu d’inauguration officielle (19h30, 6-8€, sur réservation au 05 56 81 72 77). •

Sébastien Le Jeune

Dès ce jeudi 14 mai et jusqu’au 23 août, à l’Institut Bernard Magrez, Château Labottière (16, rue de Tivoli), du jeudi au dimanche, 14h-19h, 6-8€ (gratuit -12 ans et 1er dimanche du mois). Nocturne (21h) ce samedi pour la Nuit des musées. www.institut-bernard-magrez.com

Photo : Exposées pour la première fois dans un centre d’art, les toiles de JonOne seront mises en regard avec les clichés d’un autre artiste newyorkais, Maï Lucas. © Jon One / Maï Lucas (détail)

 

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