L’été à Bordeaux, les citadins pensent avant tout à... l’océan ou au Bassin d’Arcachon ! Dès que le ciel vire au bleu et que les températures grimpent, la ville est désertée par ses habitants, qui prennent massivement la direction de l’ouest pour profiter du sable fin et des embruns côtiers.

Mais que ceux qui préfèrent éviter de passer plusieurs heures dans les embouteillages pour se dorer la pilule sur la plage se rassurent. S’ils souhaitent quand même faire trempette, de nombreuses opportunités de se rafraîchir existent aussi dans la CUB. Si la ville centre souffre toujours d’un déficit en matière de piscines, un vieux serpent de mer qui revient régulièrement sur le devant de la scène, la plupart des communes de l’agglomération disposent d’équipements de grande qualité. Petit tour d’horizon des bons plans fraîcheur vers lesquels se tourner lorsque la canicule écrase la ville.



Les plages de Bègles et de Bordeaux lac

Deux sites, dans l’agglomération, tentent de rivaliser avec les joies de la côte océanique. Les plages de Bordeaux lac et de Bègles connaissent chaque année un succès qui ne se dément pas auprès des citadins en manque d’océan. Les jours de grosse chaleur, elles sont même victimes de leurs succès et trouver son petit coin de sable relève presque de l’exploit tant les lieux sont pris d’assaut.

La plage du lac est la plus ancienne des deux. Depuis les années 90, de la mi-juin à la mi-septembre, le sud du plan d’eau de Bordeaux lac, dans le nord de la ville, est aménagé sur plus de 150 ha. On y trouve une plage de sable, une aire de détente boisée, des tables de tennis de table, des jeux pour enfant, des tables de pique-nique et bien sûr une zone de baignade surveillée de 54m sur 35m, avec des pontons pour la délimiter. La surveillance est assurée de 12h à 19h en juillet et août.
Sa cousine de Bègles, à l’autre bout de l’agglomération, offre depuis 2004 la possibilité de profiter d’un espace de 1000 m2 de baignade aménagée, d’une plage de sable fin d’une surface équivalente et de 2000 m2 de surface engazonnée, pour ceux qui ne parviendraient pas à dénicher un petit espace sur le sable. La baignade est également surveillée chaque jour jusqu’à la fin du mois d’août, de 11h à 19h. A proximité immédiate, on trouve également des espaces pour jouer au foot, au beach volley, mais aussi des tables pour pique-niquer. Petite précision qui a son importance, la plage de Bègles comme celle du lac sont entièrement gratuites et ouvertes à tous.


Les piscines couvertes

Elles sont les plus nombreuses dans l’agglomération et on en trouve dans un grand nombre de communes (Ambarès, Bègles, Blanquefort, quatre à Bordeaux, Cenon, Eysines, Le Bouscat, Lormont, Mérignac, Saint-Médard-en-Jalles et Talence). Rafraîchissant mais pas l’idéal quand on veut concilier baignade et bronzage...



Les piscines en plein air

Il existe neuf piscines en plein air dans l’agglomération bordelaises (Bordeaux Stéhélin, Cenon, Floirac, Eysines, Lormont, Mérignac, Pessac, Talence et Villenave d’Ornon). Si la plupart n’offrent qu’un service minimum, avec un bassin pour la baignade et un espace pour profiter du soleil, d’autres offrent quantité de services annexes.


























Et si l’on veut sortir un peu la tête hors de l’eau ?

Faire trempette, c’est bien. Mais après avoir nagé en long, en large et en travers, il est souvent légitime de vouloir faire un break et se relaxer quelques instants. Plusieurs piscines offrent ainsi la possibilité de bénéficier d’équipements complémentaires de l’activité nautique. Ainsi, le stade nautique de Pessac est l’un des établissements les mieux équipés : en plus du bassin à vagues, du pentaglisse ou encore du kamikaze, il propose un espace forme avec un spa de 10 places, un sauna de huit places et un hammam de 10 places. Dans l’agglo, plusieurs piscines proposent ainsi ce type de service, comme à Bègles (hammam), à Mérignac (sauna), à Saint-Médard-en-Jalles (sauna), à Bassens (sauna), à Villenave d’Arnon (sauna) ou à Bordeaux (spa à Tissot et Judaïque). •

Photo : La plage de Bordeaux lac est ouverte jusqu’à la mi-septembre © ARCHIVES BORDEAUX 7