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Marché des Douves : Un écrin pour les assos PDF Imprimer Envoyer
Jeudi, 10 Mars 2016 06:00

douvesasso SO PTwebDepuis son inauguration en septembre dernier, le nouveau Marché des Douves qui abrite le collectif d’associations de la Halle des Douves est devenu un incontournable dans le quartier. Pourtant, la renaissance de ce bâtiment longtemps laissé à l’abandon ne s’est pas faite en quelques jours.


Lancé par un collectif de quartier en 2004, le projet de rénovation des lieux a fait l’objet d’un appel à projets par la Mairie en 2007. En 2008, l’association la Halle des Douves s’est constituée pour suivre l’évolution du chantier, jusqu’à l’ouverture, il y a quelques mois. Depuis, « il y a une véritable prise de possession des lieux et un réel engouement » note Kirten Lecoq, la coordinatrice chargée de faire régner l’harmonie sur place.
De 70 associations présentes à l’ouverture en septembre, on est passé à 120 en janvier. « Nous sommes vraiment ouverts à tous, les associations basées à Bordeaux ou hors Bordeaux mais aussi les habitants et même les structures privées. Mais pour elles, la location des lieux est payante » précise la coordinatrice.

Une fourmilière
Malgré quelques réticences au départ, le parti pris architectural de « la boîte dans la boîte » s’avère une vraie réussite selon les occupants du lieu. « Avec le recul de trois mois d’utilisation, on est ravi, assure Kirten Lecoq. On peut avoir en même temps, une réunion d’association au premier étage et un café de la Ligue des Droits de l’Homme au rez-de-chaussée. Cela crée des échanges et de la porosité entre les structures.»
De fait, on peut croiser dans les coursives, les jeunes danseurs de Fish and Shoes qui répètent pendant qu’une conférence se tient au deuxième. Le Marché des Douves fourmille et c’était le but. Oubliées alors, les polémiques des premiers jours quand les associations craignaient d’être dépossédées du lieu au détriment de structures privées qui avaient les moyens de payer très cher la location. « La location privée est très anecdotique mais on en a besoin pour assurer un bon fonctionnement global, souligne la coordinatrice. Toutes les décisions importantes de ce genre se prennent lors d’un Conseil de maison qui réunit la Ville et les associations. »

Une monnaie d’échange
Pour continuer à développer l’esprit communautaire du lieu, un système d’échange associatif (SEA) calqué sur le modèle des SEL va être mis en place dans le courant du mois. Chaque structure pourra partager ses compétences en se basant sur une monnaie d’échange, le Capu. Des événements festifs et rassembleurs sont également en projet pour mai ou juin.•         Stéphanie Lacaze

Photo Philippe Taris / Sud Ouest

 

 

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