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Institut culturel Bernard Magrez : la marque jeune PDF Imprimer Envoyer
Mercredi, 16 Novembre 2016 07:00

Les cinq ans d’existence sont synonymes de nouvel élan pour l’Institut culturel Bernard Magrez. Sous la houlette de sa nouvelle responsable, le magnifique hôtel particulier de la rue Labottière entend s’ouvrir encore plus sur le quartier et sur la ville.

 

Cinq ans et déjà une institution dans le paysage bordelais. C’est que le magnat du vin, collectionneur et mécène Bernard Magrez avait d’emblée frappé fort, usant de son fonds de quelque 400 œuvres d’artistes tous plus renommés les uns que les autres mais aussi de ses connexions dans le milieu de l’art pour monter des expositions qui ont compté parmi les plus fréquentées de Bordeaux.

Mais, peu à peu, l’Institut a cherché à s’écarter d’une pure vocation “muséale”. Dès le début en ouvrant ses murs à des résidences d’artistes. Puis en organisant des soirées de concerts et de rencontres suivies de dégustations de grands crus (maison, forcément). Mais depuis l’arrivée en début d’année de Livia Perrier, la nouvelle responsable événementiel artistique et culturelle, la diversification s’est considérablement intensifiée. Rythme des rencontres plus soutenu (deux par mois en moyenne), ateliers créatifs jeune public et adultes beaucoup plus réguliers, des stages pendant les vacances scolaires... jusqu’à la naissance récente de cours du soir de pratique artistique assurés par un plasticien changeant chaque trimestre.

« Démocratisation »
« J’ai pour mission et ambition de dynamiser le lieu, explique l’Avignonnaise de 27 ans passée par le milieu des galeries parisiennes et Sotheby’s. Et, selon moi, cela passe nécessairement par la diffusion du savoir, la démocratisation de l’art contemporain, afin que l’Institut – qui peut impressionner certains – s’ouvre à d’autres publics, et plus particulièrement le public jeune. »

Une action qui a surtout une visée locale : la grande majorité des participants à ces activités sont des Bordelais ou proches voisins, du quartier pour beaucoup. Un public « fidèle et très actif », à tel point qu’un pass annuel a même été créé afin de permettre l’accès à tout, les expos, les ateliers, les rencontres, les concerts...

« C’est tout le défi de ce poste, de devoir jouer sur deux niveaux, poursuit Livia Perrier : d’un côté, des actions à visée locale, de l’autre, des expositions à même de séduire le public art contemporain le plus exigeant et des rencontres avec des figures d’envergure nationale ou internationale. Pour moi, les deux se nourrissent l’un l’autre et participent au rayonnement de l’Institut et de toute la ville. » Prochains objectifs, ouvrir encore plus l’institut sur la ville et la métropole avec une participation accrue à la saison culturelle de Bordeaux – il a ainsi participé à Bordeaux fête le Vin et, dernièrement, au FAB – et des prêts d’expositions clés en main. « Celle en cours, “La Collection.” rassemble 120 œuvres “seulement” et, à mon avis, les autres pièces du fonds devraient dormir le moins possible dans les réserves. » Premier prêt en perspective, une exposition à la médiathèque du Bouscat début 2017.

En attendant, la jeune responsable doit aussi gérer le lancement du 2e Grand Prix de l’Institut Bernard Magrez et préparer, déjà, l’expo suivante prévue en mars prochain, montée en collaboration avec une grande galerie parisienne. •

Sébastien Le Jeune

www.institut-bernard-magrez.com

Photo : De plus en plus nombreuses, les rencontres – ici Alain Mabanckou en septembre – attirent chaque fois entre 150 et 350 personnes © Archives Claude Petit / Sud Ouest

 

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