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Sous les pavés des Chartrons, le jazz de Soraya Bénac PDF Imprimer Envoyer
Mercredi, 25 Janvier 2017 06:00

C’est un visage très actuel des Chartrons qui se dessine dans le studio de danse de Soraya Bénac installé dans un ancien chai de la rue Delord : sous une belle charpente neuve et des murs en pierre bordelaise qui témoignent d’une rénovation réussie, un sol en aggloméré a été posé pour permettre aux danseurs de s’approprier le lieu et de taper du pied sans entrave.

 

Soraya enseigne en effet les claquettes, le « tap dance », à plus de 80 élèves passionnés, une vocation qu’elle a hérité de sa mère, elle-même associée au studio, et d’une longue tradition artistique courant dans la famille.

Denzel a attrapé le virus, lui aussi, le fils qu’elle a eu il y a vingt-et-un ans de retour d’un séjour à New-York dont elle garde de merveilleux souvenirs : « Aller vivre là-bas, c’était mon rêve ! Je suis partie de dix-neuf à vingt-deux ans et j’ai vécu des rencontres magnifiques, côtoyé des artistes que j’admirais et participé à des spectacles qui ont influencé ma pratique jusqu’à aujourd’hui. »

Un CV qui claque
Sous ses boucles grises, le regard de Soraya est pétillant, son sourire contagieux. Elle évoque avec plaisir une autre expérience qui fut déterminante au début de sa carrière, celle de sa collaboration avec le metteur en scène Michel Schweizer aux côtés d’autres artistes bordelais devenus référents comme Renaud Cojo et Hamid Ben Mahi. Elle a plus tard travaillé avec les frères Foenkinos ou encore Dominique Pitoiset, qui la faisait intervenir comme formatrice au sein de l’Ecole supérieure de théâtre de Bordeaux.

La claquettiste semble avoir trouvé, au fil des ans, le parfait équilibre entre sa vocation de pédagogue et les projets artistiques qui tiennent en alerte son inspiration. Adepte de la transdisciplinarité, elle s’amuse ainsi, dans son spectacle le plus récent, à marier sur scène les claquettes et la peinture.

À travers ses cours, elle a la chance, explique-t-elle, de « transmettre à des gens qui ne viennent pas là par hasard, car les claquettes sont très peu médiatisées : ceux qui poussent la porte du studio ont donc une vraie attirance pour cette danse rythmique, son esprit jazz, et en général, ils ne repartent plus ! » •

Anne Chaput

claquettesbordeaux.fr et FB : Studio Bénac

 

Photo : Pour Soraya Bénac, les claquettes c’est de famille. Une passion qu’elle décline à la fois en formations avec son école et dans des spectacles © DR

 

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