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La CUB met cap à droite PDF Imprimer Envoyer
Lundi, 31 Mars 2014 07:36

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Dans ses rêves les plus fous, la droite girondine n’avait certainement pas osé espérer tant. C’est en effet avec une très large majorité au conseil de CUB qu’elle se réveille ce matin : 63 élus pour Communauté d’avenir (droite et centre) contre 41 pour la gauche (et un pour le FN) qui elle, se traîne certainement un sacré mal de crâne. Il y a deux semaines, Vincent Feltesse espérait encore garder la présidence de l’agglo. Aujourd’hui le patron incontesté s’appelle Juppé.

Des discussions dès ce matin
Mais il a beaucoup de travail post-électoral devant lui. Dès dimanche dernier, il confirmait son souhait de rester dans le principe de la cogestion : quelque soit la majorité dans l’hémicycle, gauche et droite décident ensemble des grandes orientations de l’agglo. Il l’a confirmé hier soir : « je proposerai aux maires de gauche un certain nombre de sièges au bureau de la CUB.» Mais dans une communauté urbaine largement remodelée (105 élus désormais au lieu de 120, nettement moins de vice presidents), il risque d’être difficile de satisfaire tout le monde. Y compris dans son propre camp, où certains pourraient mal comprendre d’être écartés du "gouvernement" de la CUB au profit d’élus de gauche. Les discussions vont donc commencer dès ce matin. « Un groupe de 63 personnes c’est lourd à gérer, c’est vrai »,
reconnaissait hier soir Alain Juppé sur le plateau de TV7/Sud Ouest. Problème de riche...

La gauche décomposée
En face, on a d’autres soucis. La gauche a connu un double séisme hier soir : la perte de Saint-Médard en Jalles était annoncée depuis le résultat du premier tour, le PS a eu toute la semaine pour en faire le deuil. Celle de Pessac en revanche est un nouveau coup de massue. Or ces deux fiefs de la gauche pèsent lourd dans l’échiquier politique de l’agglomération : la victoire à Pessac offre à elle seule à la droite 6 sièges à la Cub. Et si le PS a réussi à conserver Ambarès, Parempuyre et Floirac, elle a sérieusement tremblé à Mérignac où le successeur désigné de Michel Sainte-Marie, Alain Anziani, n’a décroché qu’une majorité relative dans le cadre d’une triangulaire avec le FN. « Ce fut une victoire très difficile, une bataille de tous les instants, a réagi le nouveau maire. On a entendu le message des électeurs, il faudra qu’on en tienne compte.» • Sophie Lemaire

 

 

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