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Le rire se renouvelle sur les planches de l'agglo PDF Imprimer Envoyer
Mardi, 11 Mars 2014 07:00

Nouvelle rotation dans certaines salles bordelaises et grandes comédies parisiennes à venir : l’occasion de faire un point sur l’actualité sur les planches de l’agglo.


 

Et, pour une fois, on ira du plus petit au plus grand. En partant du petit Café-théâtre des Chartrons qui, après avoir bien marché avec « J’adore l’amour, j’aimerais bien le refaire un jour », s’attaque maintenant à « Post-it » ou le quotidien de trois filles au bout du rouleau – la trentaine hystérique comme vue par le trou de la serrure (jusqu’au 19 avril, 20h30, 15-18€). Une pièce légère comme tout, sortie du chapeau de Carole Greep, celle-là même qui avait signé pour Ruquier « J’aime beaucoup ce que vous faites », une pièce toujours à l’affiche du Victoire (jeudi-samedi, 20h, jusqu’au 26 avril, 15-19€).


Un peu plus grand, les Salinières où deux comédies font simultanément leur apparition. Lancée vendredi dernier, « Un Beau Salaud » (jeudi-samedi, 20h30, jusqu’au 29 mars, 12-20€), où Pierre Chesnot a voulu « voulu mettre un homme dans la pire situation qu’il puisse rencontrer au cours de sa carrière sentimentale ». La fidélité, éternel talon d’Achille même pour le meilleur des hommes, reste un ressort incontournable du boulevard, dont cette pièce a fait les belles heures à la fin des années 1980 avec Jean Jacques et Micheline Dax et, plus récemment, Bernard Tapie et Natacha Amal. L’autre a sa première ce soir, dans un genre complètement différent : « Un Ami imprévu » (mardi-mercredi, 20h30, jusqu’au 23 avril, 12-20€), pièce d’Agatha Christie adaptée en 1970 par Robert Thomas, artisan de l’essor de la comédie policière alors peu prisée en France – et accessoirement réalisateur de films cultes comme « Mon Curé chez les nudistes ». Ici, on reste sérieux un moment, le temps que la mécanique s’installe : un homme vient au secours d’une jeune femme qu’il découvre auprès de son époux assassiné. Elle avoue l’avoir tué après en avoir trop bavé, il veut l’aider en tentant de faire porter le chapeau à un autre... Jusqu’à ce que la machine s’emballe.

Attention, Veber à l’horizon

Avant de passer aux géants parisiens, on rappellera que le Trianon donne toujours, et jusqu’au 22 mars (jeudi-samedi, 20h30, 19-29€) « Ma Belle-mère et moi » de Bruno Druart, avec en tête d’affiche l’ancien footballeur Franck Leboeuf (notre édition du 20 février en pdf).


Côté grands noms, donc, c’est ce week-end qu’on ira les trouver. D’un côté, on verra Romane Bohringer renouer avec ses complices de la scène Pierre Pradinas derrière le rideau et Gabor Rassov devant pour un tournoyant succès du vaudeville d’Eugène Labiche, « Embrassons-nous Folleville ! », dont on verra deux représentations, vendredi à l’Ermitage du Bouscat (20h30, 12-30€) et samedi au Champ de Foire de Saint-André-de-Cubzac (20h30, 22-27€). De l’autre, du bien plus moderne au Casino-théâtre Barrière samedi, avec « Le Bonheur » d’Éric Assous (20h30, 35-39€), douce comédie sur l’amour qui vous tombe dessus comme ça quand on n’y croit plus, à la cinquantaine. L’occasion aussi d’une rencontre au sommet sur les planches, celles de Sam Karmann et Marie-Anne Chazel (notre édition du 3 mars).


Enfin, il est plus que temps de réserver pour les deux “blockbusters” à venir au tout début avril. Incontournables car signés tous deux Francis Veber – normal, donc, qu’on vende en ce moment les toutes dernières places. D’une part, « Le Dîner de cons » de retour dans une nouvelle mise en scène par le maître lui-même assisté d’Agnès Boury avec, dans le rôle du “con”, un Patrick Haudecoeur dont la gageure sera de faire oublier le regretté Jacques Villeret. À voir le 2 avril à l’Ermitage du Bouscat (20h30, 12-30€) puis le 20 à l’Olympia d’Arcachon (20h45, 20-38€). D’autre part, la dernière pièce de Veber, la “comédie fiscale” « Cher Trésor » portée par l’immense Gérard Jugnot, les 2 et 3 avril au Pin Galant de Mérignac (20h30, 8-47€). •

Sébastien Le Jeune

Photo : « Post-it », « Un Beau Salaud », « Le Dîner de cons » et « Cher Trésor ».  © DR / Daniel Dicharry / Bernard Richebé / Bernard Richebé

 

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