Télécharger Bordeaux7

L'édition PDF est mise en ligne tous les matins à partir de 7 heures. Cliquez sur l'image pour télécharger l'édition du jour.

Newsletter

Retrouvez-nous sur :

Facebook
Twitter
Flux RSS

la chouette ascension de lilly wood and the prick PDF Imprimer Envoyer
Mardi, 01 Février 2011 01:19
Lilly Wood & the Prick est un de ceux qui a affolé le web avant les ondes. Quand Ben et Nili se sont rencontrés, les deux compères de 24 ans n’avaient pas spécialement de but... Aujourd’hui, leur seul objectif : se faire plaisir. Un peu à l’image de leur génération, comme nous l’explique la chanteuse en amont de son premier concert bordelais.

Vous faites partie du dispositif «Fair : le tour», qu’est-ce que cela implique ?
Dix groupes plus ou moins en développement sont sélectionnés par an pour obtenir une aide, des conseils sur le milieu et un suivi financier. Personnellement, cela nous a apporté un véritable coup de main car j’ai pu prendre des cours de chant, chose que je n’avais jamais réalisé auparavant.

Vous clamez que Ben, votre acolyte vous a sauvé la vie, est-ce exagéré ?

Pas vraiment car avant notre rencontre en 2006, je n’étais pas épanouie, je ne faisais rien de ma vie à part des petits boulots comme attaché de presse, standardiste... Je chantais seulement sous la douche, après avoir écouté beaucoup d’interprètes féminines quand j’étais gamine. Aujourd’hui j’aime ma vie et on avance simplement dans notre musique. Il existe une vraie fluidité entre nous pour la composition.  

Le buzz a pris avec votre reprise de Santigold «L.E.S artistes», est-ce un passage obligé pour percer actuellement
?
Non je crois qu’il n’y a pas de recette. Son album venait de sortir et on s’est reconnu dans ce mélange des styles rock, hip-hop et électro. Cela nous amusait, c’est tout. C’est notre concert à Rock en Seine en 2009 qui a surtout suscité l’intérêt des maisons de disque. C’était impressionnant de passer des petits bars à une foule de 3000 personnes !

Qu’est-ce qui a motivé ce nom de groupe ?

C’est venu comme ça, cela nous faisait rire et cela exprimait bien le contraste entre nos paroles et nos mélodies. Les textes se révèlent un peu difficiles mais posés sur une musique douce et entraînante. C’est aussi un clin d’oeil à nos influences très diverses, entre Ben et moi. Ce qui donne un album inclassable et vaste car nous ne voulons pas nous enfermer dans un genre.

La présence de hibous dans votre univers rappelle le Panda du duo Cocoon...

Cela découle du premier clip et de l’idée du réalisateur. Mais je trouve que ces hibous revêtent un côté moins enfantin que leur panda. Ils sont plutôt sous acides et donc inquiétants
Propos recueillis par CC

Vendredi 11 février avec Yeti Lane au Krakatoa, Mérignac, 15-17€. www.krakatoa.org/
 

La Une du jour

Newsletter

Copyright © 2024 CNEWS Matin Bordeaux7. Tous droits réservés.