| Le groupe my ant fourmille de projets |
 |
 |
 |
| Jeudi, 10 Février 2011 21:26 |
 La planete folk bordelaise se porte bien merci ! Nouvelle démonstration avec My Ant. Née en 2008 suite au retour d’Australie du chanteur Vincent, (qui assure actuellement la programmation musicale du Fiacre), la formation lancera son premier album «Not special except in a normal way» au printemps prochain. En attendant, en amont du concert de ce soir, deux de ses membres, commentent six titres de chanson pour nous, disponibles en écoute sur leur myspace.
Flying SaucerVincent : Ce titre n’est pas tout jeune ! Il a été crée en Australie et parle du fait de la lassitude d’attendre que les choses se passent, l’impression d’être endormi en permanence. Michael, bassiste : Je me rappelle quand il a ramené la démo, je n’ai rien compris ! Quick Look Michael: C’est une de mes préférées de par son côté rock électrique. Vincent : Aussi écrite au pays des Kangourous, elle exprime la frustration et le sentiment de perdre du temps, un thème récurrent sur le disque. Cela parle également de l’envie de solitude, du fait de ne pas se sentir à l’aise au milieu des gens. Drift Again Michael : C’est vraiment ma favorite pour le coup car elle reste dans les esprits. Vincent : c’est vrai qu’elle est agréable dès la première écoute. Sans prétention, la chanson me semble poétique et accessible sans tomber dans le cliché. Le titre aborde la thématique du voyage, de la dérive. Missed my chance Vincent : Je dirais que c’est «le tube» en puissance de l’album dans la veine de Girls In Hawai que j’ai beaucoup écouté. Côté texte, il s’agit de l’histoire d’une rencontre avortée. On l’a pas mal joué donc on a vite tendance à la caricaturer. Mais on s’est vraiment marré à l’enregistrer. 40 personnes ivres ont chanté pour les choeurs à 2h du matin en seulement deux prises, ce qui donne un aspect pas forcément propre que j’apprécie ! Elle demeure donc très efficace en concert. The Day we change Vincent : C’est la plus récente mais pour moi loin d’être la meilleure. En fait, elle s’avère surtout assez casse-gueule en live car les synthétiseurs et les violons sont difficiles à reproduire. Let’s get it back Ce morceau a été écrit en à peu près 1h. Composé au ukulele un matin ensoleillé, je me suis rendu compte par la suite qu’il me restait dans la tête malgré moi... Comme c’était super pop, on l’a pas vraiment assumé au début en la jouant timidement en acoustique lors des premiers concerts. Puis, on a décidé d’y aller jusqu’au bout en rajoutant plein de choeurs joyeux à la fin (sur des paroles qui ne le sont pas forcément). D’où un léger décalage.• Carine Caussieu Ce soir à 21h au Saint-Ex avec Edward Barrow, 5€ . Infos : www.myspace.com/lejouff |