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« T.Rex » : une success story monstre PDF Imprimer Envoyer
Lundi, 07 Avril 2014 07:00

L’exposition « T. Rex » à Cap Sciences consacrée au “roi des lézards tyrans”, celui qui régnait sur le monde animal il y a 66 millions d’années, bat des records d’affluence, dépassant largement les prévisions. Les vacances approchant, il est grand temps de réserver des billets coupe-file.

 


Des dizaines de milliers de personnes ont déjà vu les “animatronics” et le squelette grandeur nature du Tyrannosaurus Rex venus tout droit du Muséum d’Histoire naturelle de Londres. Les enfants adorent ! Tant mieux, car même si c’est une exposition grand public, tout est fait pour les séduire. À commencer par la dimension numérique de l’exposition qui compte pas moins de 53 tablettes et une table tactile multitouch permettant de voir sur de grands écrans son propre dessin du T.Rex réalisé au cours de la visite.



Bastien, sept ans et demi 

On y apprend beaucoup de choses, mais surtout les adultes. Parce que les enfants savent déjà (presque) tout. Par exemple, Bastien, 7 ans et demi, en visite à Cap Sciences grâce à son centre de loisirs, était en mesure de décrire un ankylosaure et un tricératops. Ou « Jurassic Park » passe en boucle sur Gulli, ou il y a des cours magistraux de paléontologie en CE1. Plus rationnelle est l’explication donnée par Jean Le Lœuff, paléontologue et conseiller scientifique sur « T.Rex » : « Les histoires de dinosaures sont les nouveaux contes pour enfants, même s’ils n’existent plus. Les évoquer, c’est jouer à se faire peur. Et le meilleur choix pour en parler est le tyrannosaure. C’est l’ogre des temps modernes. Il est effrayant. Il est très méchant. Il est emblématique de l’ère secondaire. Et d’ailleurs, selon les pédopsychiatres, se faire peur est un jeu utile pour les enfants. »
 


Sacré Spielberg

Elles sont nombreuses, les dates clefs dans l’histoire du T.Rex. Le nom pour commencer, Tyrannosaurus Rex, inventé en 1905. La découverte des premiers ossements entre 1901 et 1905 dans l’Ouest des États-Unis qui, a l’époque du Crétacé, formait comme une île étant donné le niveau très haut des océans. Mais saviez-vous que 1993, année de sortie sur les écrans de « Jurassic Park » de Spielberg est aussi une date importante ? « Le film a relancé les recherches scientifiques. Depuis on a trouvé de nouveaux squelettes. Avant 1993, il y a avait une vingtaine de paléontologues dans le monde qui travaillaient sur les tyrannosaures. Aujourd’hui, il y en a dix fois plus », explique Jean Le Lœuff. 



Comme un parc d’attractions 

Tout le parcours pédagogique, très ludique, s’articule autour de cinq salles thématiques. « Le cabinet de curiosité » servant de sas d’entrée. « Le bureau » dédié aux fouilles, où l’on apprend que le premier squelette conservé à 90%, baptisé “Sue” en hommage à la paléontologue amateur Susan Hendricks qui l’a découvert en 1990, a fait l’objet d’une bataille juridique afin de savoir a qui il appartenait. C’est finalement le propriétaire du ranch qui a remporté le procès et par la suite encaissé un chèque de 8 millions de dollars offert par le Field Museum de Chicago pour l’achat du fossile. 


C’est dans la troisième salle, « Le Laboratoire », que le spectacle commence vraiment avec la présence d’un squelette grandeur nature de 13 m de long et 6 m de haut. On distingue très bien ses doigts griffus. Ses yeux de la taille d’une balle de golf. Sa tête d’1,50 m de long qui pesait 500 kilos. Et sa mâchoire où logeaient soixante dents de 15 cm surnommées « les bananes mortelles » lui servant à mordre, cisailler, arracher ou broyer ses proies. Le clou du parcours est dans « La serre », la pièce suivante, où cinq “animatronics” rejouent des scènes de prédation de l’ère du Crétacé. Les têtes et les queues des prédateurs bougent tandis que les proies sont au sol gisantes et ensanglantés. Tout y est : l’atmosphère, l’environnement, l’ambiance sonore. Les animaux sont derrière des vitrines, comme en cage dans un zoo.

La fin du parcours est une salle de jeux où de nouvelles informations sont délivrées. On retiendra ici que ce super prédateur qui pesait 6 tonnes est rattaché à la super-famille des Cœlurosauria considérée aujourd’hui comme étant à l’origine des oiseaux. Or donc, le T.Rex avait-il des plumes ? •


Camille Carrau

Hangar 20, quai de Bacalan, jusqu’au 4 janvier. Samedi-dimanche 14h-19h, mardi-vendredi 14h-18h (14h-19h pendant les vacances), nocturne 18h-21h les vendredis gratuite pour les 15-25 ans. Tarifs : 4-7€ (gratuit -5 ans). www.cap-sciences.net


Et dans de tout autres genres

Pendant les vacances, non seulement les ateliers cuisine d’Arthur continuent (de 6 à 14 ans selon le niveau des recettes) mais le planning des ateliers est grandement renforcé. Pour les juniors (8-14 ans), il y en aura un quasiment tous les jours du 12 au 26 : chimie verte, photo, astro, robot, enquête ou le nouveau 3D (12€ la journée)... Idem pour les petits (3-6 ans), qui pourront découvrir la toute nouvelle expo-atelier « Des Ils, Des Elles », un parcours sur la parité fille-garçon pour lutter au plus tôt contre les préjugés (hors vacances, les mercredis, samedis, dimanche). Le tout est sur réservation obligatoire au 05 56 01 07 07.

Photo : Le “clou du spectacle”, la serre où cinq “animatronics” rejouent des scènes de prédation du Crétacé. © Anthony Rojo

 

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