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Hangar : « ça n’est que le début » PDF Imprimer Envoyer
Mercredi, 02 Mars 2011 00:55
Ils ont des gueules d’anges et ce côté jeunesse dorée et insouciante. Mais derrière l’image lisse et les tee-shirts colorés, les six copains du groupe girondin Hangar aiment aussi expliquer qu’ils ont beaucoup bossé pour en arriver à leur succès d’aujourd’hui. Un premier single, «Version Originale», boosté par le succès du film «Les petits mouchoirs» tourné près de chez eux ; un premier album éponyme sorti dans les bacs en février ; des concerts qui s’enchaînent, comme les apparitions médiatiques. Ce soir Hangar déploiera à Bordeaux son rock léger, qui sent bon la plage et les vacances, dans le cadre du concert privé organisé par la radio Wit FM. Depuis Paris et avec sa voix de grand ado, Antonin Bartherotte, qui écrit et interprète les chansons de Hangar, a répondu hier à quelques questions.

Vous êtes beaucoup à Paris en ce moment. C’est la rançon du succès, vous vous éloignez du Bassin d’Arcachon ?
Non, non, nous restons très attachés à ce bout de terre. Mais c’est vrai que nous passons beaucoup de temps ici pour la promo et la tournée, parce que c’est plus simple. Surtout depuis que notre QG du Cap-Ferret a été rasé ! (Le hangar qui leur a donné leur nom a été détruit dans un incendie criminel en 2010, ndlr). On aimerait le reconstruire mais la législation sur les permis de construire est très stricte dans le secteur. Alors nous venons de créer une association, baptisée «Hangar et Compagnie», pour recréer un endroit qui soit tout aussi propice à la création musicale.

Votre musique et votre succès doivent beaucoup à ce lieu ?
Oui parce qu’on a «poussé» dedans ! Notre groupe et notre musique sont associés à cette région et à ce hangar où nous avons bossé comme des fous pendant cinq ans avant de réussir à sortir ce premier album. Notre musique lui ressemble : c’est coloré et accueillant. Chaque album parle d’un moment de la vie, celui-là est lié à notre adolescence, à des années joyeuses.

Le Hangar n’est plus, vous vivez des choses nouvelles... Faut-il s’attendre à voir votre musique évoluer et quitter ce registre fêtes-amourettes-sexe ?
Dans une vie, il y a des moments «dark», des hauts et des bas. On va écrire une autre histoire, certainement. Mais vous savez avec ce premier album on est à peine en train de naître. Ce n’est que le début, on en est très conscients. On est très loin d’être arrivés et tant mieux : si on était arrivés ça ne me plairait pas.

Voilà un discours qui tranche avec votre image insouciante
Parce que derrière ce côté léger qu’on voit sur scène il y a beaucoup de travail, il y a de la gravité. J’espère que notre deuxième album arrivera plus vite que le premier, mais on aborde ça de façon très sérieuse, quasi religieuse. Cela dit, pour nous au final, c’est l’extase ! •
Recueilli par Sophie Lemaire
 

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