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« faire ce concert, ça n’a aucun sens ! » PDF Imprimer Envoyer
Jeudi, 10 Mars 2011 00:22

Ils avaient arrêté de gazouiller leur répertoire poético-foutraque en 2006 quand l’un d’eux est parti s’installer aux États-Unis.

Les oisillons tombés du nid, alias Eric Denis et Patrice Caumont, reviennent demain soir sur la scène du Krakatoa pour un concert unique. Que les inconditionnels se rassurent : c’est toujours le foutoir dans leur tête.

Qu’est ce que c’est que ce come-back ? Comme les Stones, vous avez besoin d’argent ?
Patrice : Plutôt comme les Sex Pistols (Rires). Non, si c’était pour l’argent on aurait choisi le Stade de France ! En fait Eric est rentré l’an dernier, je l’ai eu au téléphone, il m’a dit « tu crois pas que ça pourrait le faire ?», j’ai dit oui, le Kraka était plus que d’accord et voila ! On a fait quelques répet’ et c’est revenu tout seul, c’est incroyable.

Mais c’est vraiment un concert unique ? Pas de retour en vue, pas de «best of» à sortir ?
Patrice : Ben non, même pas. On avait pensé sortir un live mais les enregistrements qu’on a en stock sont d’une qualité vraiment trop pourrie. Moi je voulais faire un Best of, mais Eric avait la flemme. En fait c’est vrai, faire ce concert ça n’a aucun sens ! Y’a qu’à dire que c’est le début de notre première et interminable tournée d’adieu ! (Rires)

Vous avez fait beaucoup de chose depuis les oisillons...
Eric : Aux Etats-Unis j’ai enregistré de quoi faire au moins quatre albums. A Belleville, je mets en musique les textes des autres, je joue un peu aussi. Je prépare un album que je voudrais appeler « Traité zoologique des interactions sociales » (Rires). Mais c’est un peu la croisée des chemins en ce moment.
Patrice : Je prépare un nouveau spectacle avec Luca Costa, avec plus de musique et moins de bla-bla. J’ai écrit un bouquin qui s’appelle «Les plats qui font péter» (ed. de l’Epure) et je prépare un polar, «Soirée carcasse dans la pinède». En fait j’ai toujours voulu être écrivain !

ça fait quoi de rechanter le répertoire des Oisillons ? Vous assumez toujours tous les textes ?
Eric : Non, pas vraiment ! Les trucs du genre « Les pommes et les couilles » j’avoue que j’ai un peu de mal.
Patrice : Déjà à l’époque c’était pas ce que tu préférais ! T’étais plus branché par le côté poétique, toi. (Rires) Mais les Oisillons c’était une expérience de liberté incroyable. Travailler, faire la fête, vivre, c’était pareil ! C’était un grand feu d’artifice pas préparé.

Comment sont les Oisillons aujourd’hui, sereins, posés  ?
Eric : Non, c’est pire !
Patrice : Après six ans d’analyse, oui, un peu (rires) !•              Recueilli par
Sophie Lemaire

Demain soir au Krakatoa, 20h, 10€

 

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