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Concert : The DØ donne le la PDF Imprimer Envoyer
Mardi, 22 Mars 2011 21:11
Ils sont les seuls maîtres à bord du bateau The Dø. Après le succès éclair que leur a valu leur premier album «A Mouthful» (2008), Dan Lévy et Olivia Merilahti auraient pu se laisser porter. Au contraire, ils ont accouché il y a quelques semaines d’un second album, qui emprunte des chemins inattendus. « Both ways open jaws » ( « mâchoires ouvertes » ) délaisse souvent les canons instrumentaux pour intégrer violons, piano, harpe et objets sonores divers et variés... pour bâtir une atmosphère plus sombre, chamanique diront certains, moins grand public en tout cas. Peu importe, The DØ a érigé son indépendance en leitmotiv et mène sa barque comme il l’entend. Un seul impératif : le plaisir. à la veille du concert au Krakatoa, rencontre avec la franco-finlandaise Olivia.

Comment est accueilli ce nouvel album ?
Olivia : Plutôt bien, en fait. On était assez curieux de voir comment le public allait réagir, surtout que sur scène on peut vivre ça en direct. Nous avons fait nos premiers concerts avant même la sortie de l’album et le public était assez intrigué, mais les réactions sont positives. Certains sont un peu perdus, c’est normal, mais les gens qui nous connaissent savent qu’on a toujours envie de faire des choses nouvelles. C’est comme ça qu’on travaille, on veut se surprendre nous même à chaque écoute.

Est-ce que le résultat vous a surpris, au final ? Ou bien saviez-vous dans quelle direction vous vouliez aller ?
Oui et non. On a volontairement essayé de brouiller les pistes, mais ensuite on est partis de façon assez intuitive, animale, comme on le fait toujours. Un peu comme une écriture automatique. Et puis dans le parcours il y a un morceau qui a un peu tout fait basculer. C’est «Dust it off», le premier titre de l’album. Quand on l’a écrit, il nous a ouvert sur la vraie couleur de l’album.
Justement, vous la décririez comment la couleur de cet album ?
Hum... disons qu’il est ensorcelé. Plus mystérieux. Le premier album était plutôt solaire, cette fois on a voulu explorer quelque chose de plus nocturne, mais pas forcément triste ou malheureux.

Vous avez commencé à travailler sur cet album dans la foulée de la fin de la première tournée. Sans attendre, sans faire de pause. Il y avait urgence ?
Oui, ça nous brûlait depuis longtemps. On était impatients sur la fin de la tournée. On avait déjà des idées, des sons en tête, on ne voulait pas perdre de temps ! Tout ce qui nous est arrivé... ça nous est un peu tombé dessus. On a passé deux ans loin du studio, ce qui est assez difficile pour un groupe qui a justement, à la base, un projet studio.

Comment est-ce que vous travaillez tous les deux ?
J’amène une bonne partie des chansons, Dan est plus dans les sons, mais on s’attache à partager pour ne pas tomber dans cette séparation stricte des fonctions. On travaille beaucoup chacun de notre côté en studio, puis on amène le tout et on cherche les réactions de l’autre. Mais on se connaît tellement bien, on sait qu’on ne peut pas se permettre de facilité ou de fainéantise, ça ne passerait pas. Et au final on recherche la même sensation : quand on a atteint le moment où on a la chanson, que la matière est entre nos mains, on est tous les deux en lévitation ! C’est ça Recueillis par Sophie Lemaire
The Dø + Milenka, demain soir au Krakatoa, 20h. 25€.
 

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