Si vous n’y avez jamais mis les pieds, que vous dire pour vous convaincre qu’il faut vraiment aller faire un tour du côté de l’Échappée belle, ce week-end des 7 et 8 juin à Blanquefort, sinon qu’il s’agit de l’une des plus belles et des plus joyeuses manifestations de l’année dans l’agglo ? Et encore plus quand le beau temps est de la partie – et là ça semble bien parti.


Un cadre vert et magnifique, le parc Fongravey à Blanquefort, une vraie atmosphère de fête, à la fois familiale et bon enfant. Ici, des gamins qui se marrent, là, d’autres qui font les yeux ronds mais moins que leurs parents. Un petit village d’assos où l’on mange bien. Des endroits pour faire une pause, des jeux, des ateliers poterie ou maquillage – auxquels on ajoutera cette année, les siestes audio de la Cie Kristof K.Roll. En prime, l’ami El Selector Andaluz pour ambiancer en musique des coins du parc à l’improviste. Et une mécanique bien huilée (avec des spectacles qui commencent à l’heure dite), permettant d’enchaîner sans se presser une bonne dizaine de spectacles dans la journée… Plus un bal le samedi soir. Tout ça pour 11€ le samedi, de 13h à 23h, et 9€ le dimanche, de 11h à 19h (15€ le pass week-end)… Que demande le peuple ? Une réservation en ligne pour éviter 150 mètres de queue ? C’est possible, ma p’tite dame, c’est sur le site de l’Échappée !


Une fois tout cela sur la table, que dire encore ? Cette année, ce sont plus de 20 spectacles d’arts de la rue posés dans un grand parc, avec de la compagnie internationale – les poétiques et burlesques Japonais de Bivouac, les incroyables rigolos italiens du Teatro Necessario, les circassiens colombiens d’El Nucleo, les Belges voltigeurs Les P’tits Bras... Et des Français qui décoiffent, depuis l’acrobatique Cie Yoann Bourgeois jusqu’aux bonimenteurs tout terrain Sergio Grondin, Titus ou Ultrabutane 12.14. En un mot, l’Échappée, on adore alors on vous le dit : courez-y ! •

Sébastien Le Jeune

Photo : De l’acrobatie “plein les mirettes” avec Les P’tits Bras belges, le Buster Keaton sauce japonaise des Bivouac, l’incroyable « Marvelous Mambo » de la Famille Goldini. © Nanou Peeters / Hitomi Takano / François Perrin