Le Carré-Les Colonnes : 2014-2015 à bras le corps |
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Lundi, 16 Juin 2014 06:00 |
Qu’on ne s’y trompe pas : oui, on va voir un petit peu de gens tout nus sur les plateaux du Carré et des Colonnes la saison prochaine. Mais la scène conventionnée n’en est pas devenue volage pour autant. Panorama entre fidélité et surprises.
La fidélité reste en effet le maître-mot de la saison 2014-2015. Fidélité à des compagnies régionales, pour commencer, au travers de résidences, de soutien et de programmation au fil de l’année. Ainsi, La Petite Fabrique, toujours compagnie associée, qui créera son nouveau spectacle jeune public « L’Arche part à 8 heures » d’après Ulrich Hub en mars ; Catherine Riboli s’attaquant après Molière et Shakespeare à un maître russe avec un « Lost In Tchekhov » à l’horizon mars 2015 également ; Renaud Cojo dont on verra un avant-goût de son futur spectacle à nouveau centré sur la figure de Bowie, « Low/Heroes » en janvier pendant le festival Des Souris et des Hommes (avec d’autres réguliers, le Collectif Yes Igor et La Chèvre noire en tête) ; le Collectif Os’O, issu des rangs de la première promo de l’ÉSTBA, avec un clash très shakespearien, « Timon/Titus », leur deuxième avec le metteur en scène berlinois David Czesienski. De Decouflé à Béatrice Dalle
Bousculer les habitudes Pour se laisser surprendre, on verra pendant Novart les danses nues du Ballet du Nord d’Olivier Dubois dans « Tragédie » et celles nues également du « Pindorama » de la Brésilienne Lia Rodrigues où le spectateur est carrément sur le plateau ; le théâtre en mangeant (!) des acteurs-cuistots italiens du Teatro delle Ariete ; et enfin l’« Atlas » des Portugais Borralho et Galante qui, après Genève, Varsovie ou Lille, aura de nouveau besoin d’une centaine de volontaires pour composer et adapter à Saint-Médard sa fresque chorale et citoyenne. Qu’on se le dise ! • SLJ Ouverture des abonnements ce mardi 17 juin, des locations le 1er juillet. www.lecarre-lescolonnes.fr Photo : « Tragédie », énorme succès à l’international depuis sa création à Avignon en 2012 © françois stemmer |