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les frères de sons PDF Imprimer Envoyer
Jeudi, 28 Avril 2011 19:51

Cela fait plus de dix ans que les Frères Brothers promènent leur humour potache et leurs performances vocales de scène en scène.

Dans la lignée des Frères Jacques, mais dans une version résolument moderne, ces quatre compères Girondins pratiquent l’humour vocal sans artifices et sans vulgarité. Ce soir, ils présentent leur quatrième spectacle «Nous irons tous a capella» sur la scène du Théâtre Casino. Rencontre avec la «plume» du groupe de frangins, Jean-Christophe Charnay.

Quand on s’appelle les Frères Brothers, la moindre des choses est d’être au moins un peu parents... Y a t’il de «vrais» frères parmi vous ?
Jean-Christophe : Oui ! Vincent et moi sommes frères ! D’ailleurs, au-delà du jeu de mot, ce nom a été choisi parce qu’à l’origine nous voulions monter un groupe tous les deux. C’était en 1998, on faisait de la musique et du théâtre depuis longtemps et on voulait faire quelque chose ensemble qui soit un peu théâtralisé. On a appelé notre copain Fred, qui chantait aussi, et au cours d’une répétition on a chanté «Come together» des Beatles a capella. ça a été la révélation ! ça sonnait bien, ça nous a donné plein d’idées. Il nous manquait une voix de basse alors on a fait appel à Gilles et voila : c’était parti ! Chanter a capella nous a naturellement orienté vers le registre humoristique. Et ça a rapidement assez bien marché.

Parce que le créneau de l’humour vocal était libre ?
Je pense surtout qu’on a su le remettre au goût du jour. On s’est fixés quelques contraintes au départ : pas d’instruments, nous devions tout faire avec la bouche. Pas de vulgarité non plus. On est parfois grivois, mais jamais vulgaires. Plus de dix ans après, ces postulats de base sont toujours les mêmes.
Le registre est toujours léger, le rire passe avant tout ?
La plupart des sujets sont légers, mais pas tous. Par exemple «Pim pam poum» parle des enfants battus. Je constate aussi que dans mes textes il y a une sorte de violence sous-jacente des situations qui ressort souvent. Mais il faut que ce soit drôle. C’est à nous de trouver la façon dont on traite ça sur scène. C’est souvent par le décalage, un peu dans l’esprit des Monthy Python, qui font partie de notre culture. Pour les quelques reprises que nous faisons, on cherche ce qui peut être le plus loin possible de la chanson d’origine. Comme les «sucettes à l’anis» chantées par des militaires...
Vous n’avez ni décors ni accessoires mis à part des chapeaux. Et pourtant votre spectacle est très visuel...
Parce qu’on fait appel à l’imaginaire collectif. Une casquette ou un bruitage suffisent à poser un décor. Pour notre deuxième spectacle nous avions travaillé les costumes, les accessoires. mais au final on perdait un peu les «Frères Brothers». Alors on a préféré revenir à des spectacles plus légers, un peu comme un commando. En fait, on fait dans l’intervention rapide ! •
Propos recueillis
par Sophie Lemaire

Ce soir à 20h30 au Théâtre Casino. 17-20€

 

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