Télécharger Bordeaux7

L'édition PDF est mise en ligne tous les matins à partir de 7 heures. Cliquez sur l'image pour télécharger l'édition du jour.

Newsletter

Retrouvez-nous sur :

Facebook
Twitter
Flux RSS

Festival Écho à venir : Love of the Beat PDF Imprimer Envoyer
Jeudi, 18 Septembre 2014 06:00

Cinquante ans de jumelage avec Los Angeles oblige, la 3e édition du festival Écho à venir donne un coup de projecteur sur la bouillonnante “beat scene” de la Cité des Anges. Au programme, dès ce jeudi soir et jusqu’à samedi, toujours un savant cocktail de musiques et d’arts visuels.


 

Curieux et amoureux des nouvelles tendances musicales, le festival Écho à venir est fait pour vous. Les oreilles grandes ouvertes à toutes les émergences, l’asso OrganPhantom s’est attachée avec son festival à dénicher ce qui fait le son d’aujourd’hui et de demain. Après une première orientée bass music, une seconde marquant sa spécificité – le croisement de disciplines avec un appétit prononcé pour les arts visuels et numériques –, voici donc une troisième mouture toute dédiée à la beat scene made in LA. 


Qu’es aquo ? « C’est un courant musical que l’on a vu émerger dans le sillage de l’album “Cosmogramma” de Flying Lotus [élu Meilleur album electronica aux Independent Music Awards, ndlr], explique Marie Laverda, la programmatrice d’OrganPhantom. Plus que jamais dans l’histoire du hip hop, ce sont les beatmakers, les producteurs, ceux qui fabriquent le son, le beat, qui sont mis en avant plutôt que les MCs et DJs. On reste sur le tempo et des bases hip hop, mais les nouvelles machines leur permettent de produire le son en live, en plus des platines. Un basculement bien décrit dans le documentaire “All Ears” de Gus Sutherland que nous projetons ce jeudi soir à l’Utopia*, et sur lequel reviendra le journaliste Laurent Fintoni. »



De la création et du ludique

Difficile de dire si Los Angeles en est réellement le creuset originel mais elle en est sans conteste l’épicentre de la beat scene, tant d’un point de vue médiatique que pour le vivier qui l’anime. En effet, derrière les “anciens”, Flying Lotus donc, fondateur du label/collectif Brainfeeder, ou The Gaslamp Killer cofondateur des soirées Low End Theory qui ont vu se former la scène beat, a émergé un bataillon d’artistes. Une « nouvelle génération », déjà, que Marie Laverda est allée dénicher sur place.


À commencer par l’étoile montante Low Leaf, n’hésitant pas à mêler chant, harpe, piano et machines, qui jouera durant le festival sur deux tableaux : d’abord une création pure avec le vidéaste bordelais Olivier Saint Hubert, fruit d’une résidence croisée récolté ce soir à 22h30 à l’Auditorium (entrée libre dans la limite des places disponibles), puis en live set plus “ordinaire” lors de la grande soirée finale samedi à Barbey. Une soirée où l’on croisera aussi un autre beatmaker osant prendre le micro, Zeroh et sa voix de velours, Free The Robots, dont le groove ne rechigne pas à quelques embardées jazzy, et Ras G, auteur de tapes au psychédélisme imparable. Sans oublier nos locaux ardents défenseurs de ces esthétiques, les collectifs Abstract Crafts et L’Orangeade (22h-4h, 12-15€).


Enfin, demain soir, interlude ludique en perspective avec, sur le parking de la Base sous-marine, un ciné-drive’in amélioré : le collectif GuiLux(e) pour la déco et les performances ambiance Venice Beach, le crew fidèle au festival depuis la première heure BassDay pour le son, un food truck US, des milk-shakes, du pop-corn... Ah oui ! Et un film : « Psycho Beach Party », délectable parodie ensoleillée de film d’épouvante. Et c’est gratuit ! •

SLJ 


* Dernières places ! 20h30, 4-6,50€, donnant accès prioritaire à l’Auditorium.

www.echoavenir.fr 

Photo : Low Leaf, étoile montante de la beat scene © DR

 

La Une du jour

Newsletter

Copyright © 2024 CNEWS Matin Bordeaux7. Tous droits réservés.