Bègles : Premier clap pour Anima’zik |
![]() |
![]() |
![]() |
Mercredi, 24 Septembre 2014 06:00 |
La musique et le cinéma d’animation, une histoire d’amour qui dure… C’est cette relation si particulière entre le son et l’image qui a convaincu Fabrice de la Rosa, directeur du cinéma Le Festival de Bègles, de créer Anima’zik, un événement qui mélange ces deux arts et offre au public, dès ce mercredi et jusqu'à dimanche, des courts-métrages musicaux venus du monde entier aux genres très différents.
« J’ai reçu 130 courts métrages et j’en ai choisi 33, de préférence inconnus du public et les plus originaux possibles, note Fabrice de la Rosa, dans des univers musicaux aussi différents que la pop, le hard rock ou la musique classique. » Anima’zik proposera trois soirées de courts-métrages et clips vidéo en compétition. Pour deux lauréats, l’un choisi par un jury spécialisé composé de professionnels de l’image de synthèse ou de la musique – dont le saxophoniste Jean-Jacques Quesada – et l’autre par le public lui-même. En marge de cette compétition, le cinéma proposera aussi des longs-métrages : « Fantasia », « Le Piano Magique » ou encore le manga « Piano Forest » seront notamment de la fête. « Quelque chose de différent »
Un moyen aussi pour l’établissement créateur des Nuits magiques, festival qui fête sa 24e année, de se démarquer de la concurrence : « On essaye de proposer quelque chose de différent, parce qu’avec les deux grands complexes alentour, c’est difficile de jouer sur la programmation quand on a que deux salles. Alors on invente, on trouve des idées et on les lance », déclare cet autodidacte, lui aussi metteur en scène de courts-métrages. Des idées plein les cartons Le cinéma de Bègles cultive cette boulimie créatrice. Certains projets fonctionnent, d’autres sont avortés. Mais tous ont un point commun : l’envie de se démarquer et de fédérer. « On essaye plein de choses. On avait créé un festival d’animation expérimentale, un autre sur le cinéma 3D, on a même mis en relation l’animation et la psychanalyse. L’animation est un genre avec lequel on peut tout traiter. Les gens viennent nous proposer des partenariats pour leurs projets, on essaie de faire le maximum pour tous », confie le gérant. Dans les cartons, plusieurs idées qui deviendront bientôt réalité. Parmi elles, un festival du film russe, un projet numérique en avril et même... un ciné impro ! Et quand on lui demande s’il a un court métrage favori pour la compétition, l’organisateur a déjà son coup de cœur : « J’ai beaucoup aimé “Robin”, une œuvre israélienne réalisée entièrement à base de plantes. Mais je ne ferai pas partie du jury, c’est le public qui choisira ! » • Romain Béteille Séances à 4,50-7€. Le Festival, 151, bd Albert-Ier (barrière de Bègles). Photo : « Le Piano magique », parfait symbole du mariage heureux de la musique et de l’animation. © Cinema Public Films |