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Festival du film d'histoire : l'Allemagne répond présent à Pessac PDF Imprimer Envoyer
Lundi, 17 Novembre 2014 06:00

Au coeur d’une très riche 25e édition, le Festival international du film d’histoire de Pessac nous fait voyager outre-Rhin, dès aujourd'hui et jusqu'à lundi prochain.

 

L’Allemagne, une grande nation de cinéma et des destins intimement liés à nous autres Français, comme on le verra au travers d’une profusion de longs-métrages de fictions et documentaires sur ce thème – 83 en tout, dont une dizaine en compétition dans chaque catégorie. À l’affiche, 25 avant-premières, et des intemporels à voir ou revoir : « Les Ailes du désir » de Wenders, « M le Maudit » de Fritz Lang, « Le Ruban blanc » de Haneke, « La Vie des autres » de Henckel, « Goodbye Lenin » de Becker ou encore l’excellent « La Vague » de Gansel (photo)... Ainsi que des classiques filmés ailleurs, comme « La Grande Illusion » de Renoir, « Le Dictateur » de Chaplin, « Un, deux, trois » de Wilder ou « Ludwig » de Visconti.

Des pointures invitées
Comme tous les ans, le festival brille par son plateau de réalisateurs et de spécialistes, pour présenter des projections ou pour des tables rondes et débats – une quarantaine de rencontres en tout ! En tête, trois des plus grands cinéastes allemands en activité : Edgar Reitz, pour une conférence autour de sa saga « Heimat », ce lundi matin à 11h45 ; Volker Schlöndorff, du « Tambour » Palme d’Or 1979 et Oscar 1980 jusqu’au récent « Diplomatie » avec André Dussolier, qui donne la conférence d’ouverture ce lundi soir à 18h ; Margarethe von Trotta, primée à Pessac en 2012 avec « Hannah Arendt », dont on verra le reste de son oeuvre forte, notamment « Rosenstrasse ».

Une Histoire, des histoires
Il n’y en a pas que pour l’Allemagne ! De docs en fictions, on abordera l’extrêmisme religieux avec « Timbuktu » en ouverture ce lundi soir, la guerre du Vietnam, le coup d’état au Chili, l’immigration en France, le Royaume-Uni du XIXe avec le dernier Mike Leigh « Mr. Turner », la Tchétchénie avec « The Search » de Michel Hazanivicius, le Cambodge khmer avec « Le Temps des aveux » de Régis Wargnier, en sa présence – sera là aussi Denis Robert, le journaliste qui a révélé l’affaire Clearstream, incarné par Gilles Lellouche dans « L’Enquête » de Vincent Garenq. 

Paroles et musiques
Parmi les “petits” à-côtés, on notera la remise du Prix du Livre d’histoire du cinéma, quatre expositions dont une entièrement consacrée au géant Fassbinder à la médiathèque Jacques-Ellul, un ciné-concert de Christian Leroy et Philippe Saucez autour du « Dernier des Hommes » de Murnau samedi, et un apéro-DJ set avec le Périgordin installé à Berlin Étienne Dauta (Bass Cadet Records/Arcarsenal) demain à 20h30, au 3e étage du Ciné Jean-Eustache, point névralgique du festival. • SLJ

Jusqu’à lundi prochain. Séance à 5-6,50€, carte 5 films 25€, 20 films 60€ (non nominatif). www.cinema-histoire-pessac.com  

Photo : « La Vague ». © DR

 

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