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Naya : Petite « Voice » deviendra grande PDF Imprimer Envoyer
Lundi, 24 Novembre 2014 06:00

 

naya1-atom-ikVendredi, on ira à l’I.Boat pour Laetitia Sheriff, bien sûr, mais aussi pour la 1re partie : le nouveau passage de la Libournaise Naya, après son aventure jusqu’en finale de « The Voice Kids ». Une fois n’est pas coutume, tutoiement de rigueur pour cet entretien parce que, bon, 14 ans, quoi…

Que retiens-tu de ta participation à l’émission ? Un meilleur souvenir, un moins bon ?
Oh c’est d’abord plein de bons souvenirs ! Déjà, arriver jusqu’en finale, en direct dans une émission tout de même assez prestigieuse, c’est comme si j’avais gagné ! Et me retrouver à chanter en finale avec Garou reste sans doute le plus beau moment mais je garde en mémoire beaucoup d’autres – en particulier toutes ces fois où on se retrouvait backstage tous ensemble, nous les candidats, et où on chantait pour se détendre. Parce que c’était sûrement ça le plus dur, le stress – on stresse tellement que, finalement, on ne profite presque pas et ça passe trop vite ! Mais ça m’a beaucoup appris. Non seulement j’ai fait des progrès sur le chant, mais je me sens aussi plus sûre de moi sur scène.

Ton univers musical est plutôt anglophone. Ça n’a pas été trop dur de t’adapter à l’esprit assez différent de « The Voice Kids » ?
C’est vrai que mon univers est plus pop-rock anglais ou américain – j’ai grandi en écoutant les Beatles, et en ce moment c’est notamment Miles Kane ou Jake Bugg… –  que chanson française ou variété, ce n’est vraiment pas le même monde. J’y ai d’ailleurs beaucoup réfléchi avant de m’inscrire à l’émission. En fait, on m’a laissé faire beaucoup de choses, je pouvais m’habiller comme je le voulais et on m’a la plupart du temps demandé mon avis. Comme pour le choix du titre que je chanterais en finale, « Tous les garçons et les filles ». Quand j’y repense, c’était quand même une chance assez énorme.

Les choses ont changé depuis ton retour, à Libourne et au collège ?
Oh oui ! Après la finale, j’accusais un peu le coup, avec le stress qui redescendait. Mais j’ai directement enchaîné par un concert au Liburnia, le théâtre de Libourne… et les 500 places sont parties en trois-quatre jours à peine ! Et tu aurais vu le nombre de gens après pour les autographes, c’était trop trop cool ! Depuis, je sens bien qu’on ne me regarde plus de la même manière dans la rue, à Libourne. Au collège, c’est très drôle, on me touche, même, pour vérifier que c’est bien moi ! (rires)

Comment se profile la suite ? Arrives-tu à concilier ta scolarité avec tes éventuelles envies de carrière ?
Il se trouve que j’ai la chance d’être plutôt bonne élève alors je trouve toujours du temps pour répéter – j’ai vraiment besoin de jouer, 2-3 heures par jour en général. Pour l’instant, j’essaie de garder la musique un peu de côté, de me concentrer sur mes études car j’aimerais bien devenir journaliste. Avec mes deux parents musiciens [ils font partie du groupe noise Basement, ndlr], je sais bien que vivre de sa musique, c’est assez compliqué, et puis je suis encore un peu jeune pour me lancer... On verra plus tard. Pourtant j’ai eu beaucoup de propositions après l’émission. Pour des comédies musicales par exemple, mais ce n’est pas trop ma tasse de thé… Et aussi beaucoup de contacts avec des maisons de disque. Pour l’instant, je vais déjà entrer en studio en décembre, enregistrer deux-trois morceaux à moi pour une sortie début 2015, avec un clip tourné sur la côte. Je prends mon temps, mais j’ai plein de projets et il devrait y avoir pas mal de belles choses à venir en 2015... •  
Recueilli par Sébastien Le Jeune

Facebook : Naya - Officiel.

Laetitia Sheriff (release party de l’album « Pandemonium, Solace & Stars ») + Naya, vendredi 28 novembre, 19h, 10-15€. www.iboat.eu

Photo : © Atom-Ik

 

 

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