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Mercredi, 14 Septembre 2011 20:15

Le festival Jazz à la Base, qui débute ce soir à la Base sous-marine, n’aura peut-être jamais aussi bien porté son nom.

 

Pour sa septième édition c’est en effet un retour aux bases de ce genre musical que les organisateurs vont proposer, en adoptant pour la première fois le principe d’une thématique générale. Alors que l’édition précédente avait ainsi navigué entre les nombreux courants musicaux issus du jazz, de la chanson française (avec un hommage à Nougaro) au jazz fusion en passant par le be bop, celle-ci se concentrera sur une décennie : les années 50. « Il s’agit pour nous de coller à l’exposition des photographies d’Yves Manciet, «les belles années 50» qui se déroule en ce moment à la Base sous-marine, explique le programmateur du festival Alain Piarou. Cela nous a paru aller de soi, dans la mesure où il s’agit aussi d’une période prolifique pour le jazz. Il y connaissait ses heures de gloire, aussi bien aux Etats-Unis qu’en France où de nombreux musiciens américains s’étaient installés. Yves Manciet a d’ailleurs figé ces moments, quand les «rats des caves» venaient écouter de la musique et danser dans les clubs parisiens : Le Chat qui pêche, le Tabou, le Club Saint Germain». Le festival va donc délaisser provisoirement les courants actuels pour naviguer aux sources du jazz : swing, be-bop et cool jazz seront particulièrement mis en avant. L’esprit des cabarets de jazz sera reconstitué pour la soirée d’ouverture, baptisée «Une nuit à Saint Germain des Prés». Le groupe Five of a kind, association de musiciens régionaux et parisiens accompagnés de la saxophoniste et flûtiste Shekinah Rodz, joueront du swing et inviteront à la danse (ce soir à partir de 21h, entrée libre).

Baker, Davis et Bechet
Demain c’est le cool jazz, courant venu de la côte ouest américaine, qui sera mis à l’honneur. Le Westalk Quartet, quartet lyonnais sans piano, fera revivre la musique de Chet Baker et Gerry Mulligan (à 20h, entrée libre) avant de laisser la place à une autre légende : Miles Davis. Le quintette d’Alain Brunet, constitué de quelques musiciens actuels de renom (Olivier Temine au sax ténor, Olivier Hutman au piano), lui rendra hommage dans le cadre d’un concert de deuxième partie de soirée donné sur la traditionnelle scène flottante de Jazz à la Base (à 22h, 13-15€). Enfin samedi les six musiciens girondins de Sweet Dixie proposeront une immersion totale dans le jazz de la Nouvelle Orléans (à 20h, entrée libre) et André Villéger Sextet rendra hommage à Sidney Bechet, qui fut parmi les musiciens les plus populaires en France dans les années 50 (à 22h, 13-15€).

Edition resserrée
Jazz à la Base se donne donc trois jours pour retourner à l’âge d’or du jazz. Trois jours et non cinq, comme les éditions précédentes, qui se déroulaient au mois de juin. Comme d’autres, le festival souffre du resserrement des budgets (ici, municipaux) et n’est d’ailleurs pas passé loin de l’année blanche. Mais voilà qui nous éloigne d’un coup de l’insouciance joyeuse des années 50.•
Sophie Lemaire
Jazz à la Base, ce soir, demain et samedi. Programme disponible sur www.bordeaux.fr

 

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