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Le musée expose ses oeuvres sous un nouveau jour PDF Imprimer Envoyer
Dimanche, 27 Novembre 2011 23:24

La Galerie des Beaux-Arts présente expose en ce moment des pièces issues de sa collection permanente mais présentées de façon inédite.

« Le Christ et la Samaritaine », un dessin du peintre bordelais Odilon Rodon (1840-1916), acheté 30000€ à la Galerie Prouté à Paris en 2010 et « Portrait de femme » une huile sur toile du peintre belge Théo Van Rysselberghe (1862-1926) acquise pour 10000€ ont récemment rejoint sous la forme de dons les collections permanentes du Musée des Beaux-Arts grâce à la générosité des huit cent vingt adhérents de la société des amis des musées de Bordeaux. Ces deux œuvres sont à découvrir à la Galerie des Beaux-Arts jusqu’au 27 février au sein de l’exposition « Comme Jamais ! » qui rassemble près de quatre-vingt dessins, peintures et sculptures du XVIe au XXe siècle issues des collections permanentes.

Les immanquables
Les trésors sont nombreux à contempler : un Delacroix, un Seurat, un Brueghel, un plâtre patiné de Matisse figurant une femme debout, un Picasso... Ou encore ces deux très belles grisailles foisonnantes datées de la fin du XVIIIe siècle de Benjamin West, qui est « considéré comme l’un des pères fondateurs de la peinture aux Etats-Unis et pourtant très rare dans les collections françaises » explique Guillaume Ambroise, directeur de l’établissement depuis 2010. Au sous-sol de la galerie est présenté un ensemble de pastels, des portraits de chiens de la peintre bordelaise Rosa Bonheur (1822-1899) spécialisée dans les représentations animalières. à côté est accrochée une huile sur toile de la même artiste représentant un bouc aux cornes imposantes, au pelage noir et au regard à la fois doux et perçant. « Elle avait un amour des animaux qui la faisait se vêtir en homme pour aller dans les abattoirs et les foires aux bestiaux » commente à partir de cette peinture Françoise Garcia, commissaire de l’exposition. « Comme jamais ! » est aussi l’occasion de (re)découvrir des œuvres qui ont fait l’objet d’une restauration minutieuse comme « Sacrifice » d’André Masson (1896-1987) conservé trois ans dans les ateliers du Centre de recherche et de restauration des musées de France. Ou d’autres qui ont été acquises récemment par la ville comme « un Autoportrait aux lunettes »
d’Albert Marquet déniché dans une vente publique à Bordeaux.

Ça respire !
Les œuvres y sont présentées selon des ensembles chronologiques discontinus et à travers les thèmes qui jalonnent l’histoire de l’art : Vierge à l’enfant, nature morte, portrait… Les partis pris muséographiques qui consistent à rapprocher des œuvre de périodes récentes et plus anciennes paraissent justes et évidents plus que révolutionnaires. L’accrochage aéré prend des chemins buissonniers, loin de certaines accumulations dans les musées des Beaux-Arts qui parfois empêchent de bien y voir. L’éclairage est bienveillant sans exception pour chacune des œuvres. C’est ainsi que « Les grandes baigneuses », une peinture décorative de 1935 d’André Lothe, dialogue intensément sur la même cimaise avec le chromatisme clair et lumineux de «Elliezer et Rebecca », une huile sur toile du XVIIe de l’Italien Giovanni Battista Pittoni. •  Cyril Vergès
« Comme jamais ! » jusqu’au 27 février à la Galerie des Beaux-Arts de Bordeaux Place du Colonel Raynal. Entrée gratuite.

 

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