À 25 ans, le Krakatoa en route vers de nouveaux sommets |
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Mardi, 03 Mars 2015 06:00 |
Un feu d’artifice : plutôt que de trop regarder dans le passé, ses grandes réalisations et ses concerts de légende, le Krakatoa de Mérignac préfère vivre au présent avec un anniversaire du quart de siècle mené pied au plancher. Et déjà un regard vers l’avenir.
1990. La salle des fêtes d’Arlac devient le Krakatoa. Un des plus grands lieux en son genre à l’époque, qui verra cette même année défiler à la fois des pointures internationales – The Gun Club... –, nationales – La Souris Déglinguée... – et, déjà, les groupes locaux comme les Straw Dogs. Suivront 25 années à l’avenant, de plus en plus ouvertes à la diversité et à l’évolution du paysage musical, sortant du rock pur jus pour balayer tout le spectre des musiques actuelles, de la chanson à l’electro via le hip hop et la world music. Et, dans le même temps, beaucoup de choses vont changer, l’inscrivant de plus en plus comme un lieu clé de sa ville et de toute l’agglo bordelaise : de nouvelles missions (la médiation et l’action culturelle dans et hors les murs, l’info ressource au travers de l’“e-mallette” distribuée partout en France, l’accompagnement d’artistes en développement), l’arrivée du tram, l’intégration à la Smac [Scène(s) de musiques actuelles, ndlr] d’agglomération où le Krakatoa unit ses forces avec la Rock School Barbey, le Rocher de Palmer à Cenon et Rock et Chanson à Talence... Le “K2”, ascension délicate
En attendant ces transformations majeures – toit photovoltaïque, agrandissement, création d’un café musique pour renforcer les liens avec le quartier... –, déjà de nouvelles missions se font jour. Début 2017, le Kraka partagera avec le conservatoire de Mérignac les murs de la Maison Carrée voisine bientôt en rénovation. « Pour la première fois, seront réunis dans un même lieu les très complémentaires enseignement “classique” et transmission façon “rock school”. Cela répondra aux énormes demandes en cours et en salles de répétition dans le secteur », se réjouit Didier Estèbe. Dans ses yeux, un enthousiasme inchangé depuis 25 ans... • Sébastien Le Jeune Le Kraka en quelques chiffres : 30 000, le nombre de personnes accueillies en concert chaque année, à raison de 150 à 1 200 personnes – capacité maximale de la salle – par soir, sur environ 40 dates par an.
Demain mercredi 4, après-midi ThématiK sur « le fonctionnement d’une Smac » : présentation, visite des coulisses avec toute l'équipe... 14h-17h, gratuit, inscription : www.krakatoa.org
Expo « [K]ollodion » de Pierre Wetzel Photo : Transition écologique, création d’un pôle transmission : l’avenir du Krakatoa commence à se dessiner. © Archives Pierre Wetzel |