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À 25 ans, le Krakatoa en route vers de nouveaux sommets PDF Imprimer Envoyer
Mardi, 03 Mars 2015 06:00

Un feu d’artifice : plutôt que de trop regarder dans le passé, ses grandes réalisations et ses concerts de légende, le Krakatoa de Mérignac préfère vivre au présent avec un anniversaire du quart de siècle mené pied au plancher. Et déjà un regard vers l’avenir.

 


1990. La salle des fêtes d’Arlac devient le Krakatoa. Un des plus grands lieux en son genre à l’époque, qui verra cette même année défiler à la fois des pointures internationales – The Gun Club... –, nationales – La Souris Déglinguée... – et, déjà, les groupes locaux comme les Straw Dogs. Suivront 25 années à l’avenant, de plus en plus ouvertes à la diversité et à l’évolution du paysage musical, sortant du rock pur jus pour balayer tout le spectre des musiques actuelles, de la chanson à l’electro via le hip hop et la world music. 


Et, dans le même temps, beaucoup de choses vont changer, l’inscrivant de plus en plus comme un lieu clé de sa ville et de toute l’agglo bordelaise : de nouvelles missions (la médiation et l’action culturelle dans et hors les murs, l’info ressource au travers de l’“e-mallette” distribuée partout en France, l’accompagnement d’artistes en développement), l’arrivée du tram, l’intégration à la Smac [Scène(s) de musiques actuelles, ndlr] d’agglomération où le Krakatoa unit ses forces avec la Rock School Barbey, le Rocher de Palmer à Cenon et Rock et Chanson à Talence...



Le “K2”, ascension délicate

2015. Vingt-cinq ans après, Alain Anziani, le successeur de Michel Sainte-Marie comme premier édile de Mérignac, renouvelle sa confiance dans le projet toujours piloté par Didier Estèbe, le fondateur historique aux côtés de Nicolas Gruet, président de l’asso porteuse Transrock. Mieux, il entend accompagner les évolutions futures de la salle. « L’avenir s’inscrit dans une double perspective, détaille le maire : celui de la métropolisation, où nous aimerions que les Smac dont le Krakatoa soient retenues parmi les équipements d’intérêt métropolitain ; et celui du “Krakatoa 2.0” ou “K2”, pour rappeler le 2e sommet de l’Himalaya. Un K2 écologiquement correct qui serait un exemple dans l’agglo et au-delà. La “hauteur du sommet” dépendra de ce que la Métropole nous suivra ou pas. » 


En attendant ces transformations majeures – toit photovoltaïque, agrandissement, création d’un café musique pour renforcer les liens avec le quartier... –, déjà de nouvelles missions se font jour. Début 2017, le Kraka partagera avec le conservatoire de Mérignac les murs de la Maison Carrée voisine bientôt en rénovation. « Pour la première fois, seront réunis dans un même lieu les très complémentaires enseignement “classique” et transmission façon “rock school”. Cela répondra aux énormes demandes en cours et en salles de répétition dans le secteur », se réjouit Didier Estèbe. Dans ses yeux, un enthousiasme inchangé depuis 25 ans... •

Sébastien Le Jeune

Le Kraka en quelques chiffres : 

30 000, le nombre de personnes accueillies en concert chaque année, à raison de 150 à 1 200 personnes – capacité maximale de la salle – par soir, sur environ 40 dates par an.
1 100 groupes et artistes environ sont passés sur la scène du Krakatoa depuis 1990 – et probablement plus : en tout, les archives recensent quelque 2 000 “riders” (feuilles de route) de groupes.
178 embauches en 2014 : Outre les 11 permanents, la salle contribue à tout un “écosystème” de la musique en recrutant artistes et techniciens en fonction des besoins : concerts, ateliers, médiation...
80 groupes ou artistes depuis 1993 sont passés par la Pépinière, dispositif d’aide au démarrage de carrière et à la professionnalisation. Sur 15 soutenus actuellement, cinq joueront à la Pépinière Party gratuite vendredi.

 

Demain mercredi 4, après-midi ThématiK sur « le fonctionnement d’une Smac » : présentation, visite des coulisses avec toute l'équipe... 14h-17h, gratuit, inscription : www.krakatoa.org


Mars tout feu tout flamme : La suite des réjouissances

Expo « [K]ollodion » de Pierre Wetzel
Photos “ambrotypes” de Pierre Wetzel, à voir du 6 au 28 à la médiathèque de Mérignac. Vernissage le 7 à 15h30, entrée libre.

Pépinière Party
: Botibol + Monolithe Noir + A Call At Nausicaa + Be Quiet + John and The Volta + Blackbird Hill + JC Satàn (DJ set)
Rock, folk, pop, etc. (Bx). Krakatoa, le 6, 19h, gratuit sur invitation à valider en ligne.

Estelle & Romain Humeau (Eiffel)
: « Pop, Song, Estampie »
Pop-rock (Fr.), création tout public. Médiathèque de Mérignac, le 7, 15h30, entrée libre.

Mark Lanegan Band + Duke Garwood + Lyenn
Indie rock (Seattle). Krakatoa, le 8, 20h, 22-25€

Fink + Douglas Dare
Folk (UK). Krakatoa, le 12, 20h, 21-24€

Benjamin Clementine (DERNIÈRES PLACES)
Soul-pop (UK). Krakatoa, le 13, 20h, 25,80€

Les Wampas + King Kong Blues + My Drummer Is Dead
Chanson yéyé-punk. Krakatoa, le 14, 20h, 20-23€

Koudlam + Hørd
Electro (Fr., Bx). Krakatoa, le 19, 20h, 17-20€

Charlie Winston (COMPLET)
Pop-folk (UK). Krakatoa, le 20, 20h, 25€

Krakakids : Cocktail Bananas
Goûter-concert folk (Bx). Krakatoa, le 21, 16h30, 5€ – COMPLET à moins de participer à l’atelier (dès 7 ans) à 13h30 avec restitution sur scène.

Finntroll « performing Nattfodd » + Hatesphere + Profane Omen
Folk metal (Fin./Dan.). Krakatoa, le 25, 20h, 23-25€

Concerts lycéens
Concerts caritatifs. Krakatoa, les 27 et 28, 19h, 6€

Photo : Transition écologique, création d’un pôle transmission : l’avenir du Krakatoa commence à se dessiner. © Archives Pierre Wetzel

 

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