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La ville se met au vers PDF Imprimer Envoyer
Jeudi, 15 Mars 2012 01:38

Le Marché de la poésie achevé, c’est au tour de la compagnie du Théâtre des Tafurs de prendre le relais du Printemps des poètes avec «Demandez l’impossible», festival de rencontres et de spectacles gratuits.

Et la gratuité, il y tient François Mauget, le directeur artistique et metteur en scène de la compagnie. Un impératif, selon lui, «pour battre en brèche l’idée que la poésie est élitiste». Même en temps de vaches maigres – après la Ville, la Région pourrait tailler de moitié dans leurs subventions –, les Tafurs continuent dans leur volonté d’«installer la poésie partout dans la ville». Premier exemple dès aujourd’hui avec le «gang de poésie» qui intervient un peu à la façon du théâtre de rue, dans des groupes scolaires et à 17h30 à la Machine à Lire, autour du texte de «M. Mouche» de Jean-Luc Coudray. Idem pour le conte poétique «L’Ange», d’après Gabriel Garcia-Marquez, dont les dates (à partir du 19) seront annoncées au fur et à mesure sur le site Internet de la manifestation. «Ce type d’événement n’est que l’aboutissement d’un travail de sensibilisation à la poésie contemporaine mené à l’année, insiste François Mauget. Dans les bibliothèques et les milieux scolaires et universaires. C’est ainsi qu’on arrive à faire aimer la poésie au plus grand nombre, et à attirer les jeunes – comme on le verra lors de la remise des prix Jeunesse de la poésie» (le 30 à 18h au Conseil général).

Trois temps forts de création
Mais la poésie n’est pas que lecture, déclamation ou rencontre. Elle peut aussi être du «spectacle». «Toujours en gardant le texte au centre du dispositif, nous recherchons sans cesse quelle forme peut prendre la création en poésie. À chaque fois, on essaie de donner au texte une structure dramaturgique, sur laquelle viennent se greffer des musiciens – qui parfois chamboulent tout !» Démonstration demain soir, à 21h à Cap Sciences, avec «Fluxus», ode métaphorique à un fleuve signée Donatien Garnier. La voix des acteurs et la musique de György Kurtàg seront enrichies par des «impulsions musicales» déclenchée par un système de reconnaissance sonore développé par le laboratoire universitaire du Scrime. Samedi, à 20h à la médiathèque de Mérignac, viendra «L’impossible nous appartient», une création du musicien et poète galicien Antonio Placer pour deux acteurs et trois chanteurs. Enfin, dimanche, à 11h dans le Salon Boireau du Grand-Théâtre, sera donnée «Bougies noires», sur les textes du poète marocain Abdallah Zrika, en présence de celui-ci. Une création pour deux acteurs et quatre musiciens de l’ONBA où la musique du répertoire cohabitera avec le chant et l’improvisation. Trois efforts qui se veulent la démonstration que la poésie n’est jamais aussi belle que lorsqu’elle donne de la voix. • Sébastien Le Jeune

Renseignements et réservations au 09 51 22 44 29. Programme sur www.demandezlimpossible.com

 

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