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Avec le Cuvier, voici venu le temps de(s) Répertoire(s) PDF Imprimer Envoyer
Lundi, 30 Mars 2015 06:00

Répertoire(s), ou comment prendre du recul en ces « temps d’accélération et de papillonnage » : du 2 au 18 avril, le Cuvier d’Artigues investit huit lieux de l’agglo avec deux danseurs chorégraphes invités à partager leurs expériences.

 

Pour ce nouveau cycle, l’Italienne Ambra Senatore (Cie Aldes) et le Bordelais Hamid Ben Mahi (Cie Hors Série) raconteront leurs parcours, entre pièces phares et créations. Seize jours pour en apprendre un peu plus sur leurs origines et leurs influences.

Ambra, entre fiction et réalité
L’interprète italienne travaille régulièrement en France. C’est d’ailleurs pour la Biennale de la danse de Lyon qu’elle a créé l’année dernière sa pièce « Aringa Rossa ». Accompagnée par huit danseurs, la chorégraphe de 38 ans mêle la danse et les références au 7e art, en portant un regard ironique et teinté d’humour sur l’être humain. Dans le domaine du cinéma, l’expression « Aringa Rossa » (“Hareng rouge” en français) fait référence à une technique censée emmener le spectateur sur des fausses pistes, pour mieux le surprendre. Une notion centrale de la pièce qu’Ambra Senatore présentera le 14 avril au Carré des Jalles.

Mais avant cela, la Turinoise rejouera l’une de ses pièces les plus célèbres, « A Posto », le 7 avril au Cuvier, un trio à mi-chemin entre danse et théâtre, vérité et fiction.

Par ailleurs, spécialement dans le cadre du projet Répertoire(s), la chorégraphe a également composé une œuvre inédite, qu’elle présentera samedi 11 avril à Mérignac : un “concert d’immeuble” imaginé en collaboration avec le musicien italien Igor Scialovino. Aux fenêtres du bâtiment, des musiciens joueront leur partition dirigés par le chef d’orchestre tandis que, devant l’immeuble, cinq danseurs du Conservatoire seront dirigés par Ambra Senatore.  

Hamid, l’électron libre
Il est moins besoin de présenter le fondateur de la Cie Hors Série, bien connu depuis qu’il a assuré la direction artistique de Novart 2013. En quinze ans, le Bordelais a bousculé les codes du milieu de la danse hip hop, la confrontant à d’autres disciplines comme le modern jazz ou la danse classique. Dans ses œuvres, il parle des questions identitaires en mêlant hip hop, théâtre et danse contemporaine.

Ces jeudi et vendredi au Cuvier, il retrouvera de vieilles connaissances, les Sud-Africains de la Cie Via Katlehong venue notamment pour le Carnaval des 2 Rives, pour « Toyi Toyi », du nom des danses et des chants issus des manifestations politiques de l’Apartheid, où le le hip hop se frotte aux danses africaines et aux prises de parole. On reverra aussi l’un des ses grands soli, « Chronic(s) » aux Colonnes de Blanquefort (mercredi et samedi), un « stand-up » chorégraphique inclassable, où le chorégraphe dévoile son parcours par la danse et la parole.

Autre temps fort, la recréation de « Sekel » (le 9 au Carré, le 11 à la M.270 de Floirac et le 14 au Champ de Foire de Saint-André-de-Cubzac), son septet de 2004 : une manière de voir ce que les artistes, issus de différentes origines, sont devenus.

Enfin, Hamid Ben Mahi proposera une création originale les 16, 17 et 18 avril au TnBA. Les élèves de l’ÉSTBA qu’il forme depuis deux ans en danse hip hop et langage du corps interpréteront pour les 15 ans de Hors Série une partie des ses pièces les plus emblématiques telles « Apache » ou « Faut qu’on en parle ». •


Tristan Baudenaille-Pessotto

www.lecuvier-artigues.com/repertoires-du-2-au-18-avril

Photo : Senatore (au centre, à g.), chorégraphe à succès, notamment depuis le troublant « A Posto » ; et Ben Mahi, 15 ans de Cie Hors Série et aucune « Sekel » © Viola Berlanda / Patrick Veyssières

 

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