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Le Festival des Hauts de Garonne, l’évasion pour pas un rond PDF Imprimer Envoyer
Mardi, 07 Juillet 2015 06:00

Quatre soirs de concerts gratuits dans des lieux parmi les plus chouettes de la Rive droite, une prog’ aux petits oignons, une ambiance décontractée comme rarement, plein de bonnes choses à manger... Est-il besoin d’en dire plus pour vanter le Festival des Hauts de Garonne qui démarre jeudi ? Bon, allez, ok, on vous en dit un peu plus.


 

Parce que le principe du festival, c’est la découverte, justement. Découverte des sites naturels du « poumon vert » des Hauts de Garonne, tout d’abord, qui fera un bien fou à tous ceux que franchir le pont de pierre effraie (non, il n’y a pas besoin d’avoir ses vaccins à jour, contrairement à une persistante rumeur). Du parc du Bois fleuri de Lormont au domaine de Beauval à Bassens en passant par les plus urbains parc Palmer de Cenon ou le magnifique écrin du parc du Castel au coeur de Floirac, le dépaysement est assuré.

Découverte musicale tous azimuts ensuite et, là, avec le Rocher de Palmer aux manettes, on peut y aller les yeux fermés. 
Édition après édition (on en est à la 23e, déjà !), le programme a des airs d’invitation au voyage avec une large palette de la sono mondiale d’aujourd’hui. Chaque soir, deux groupes dont au moins un donnera une viscérale envie de danser. 



Bamako-Lima via Istanbul

Ainsi après-demain jeudi, à Lormont : si l’étoile montante de la nu soul israëlienne d’origine éthiopienne Ester Rada sait alterner énergie et douceur, rien de tel avec Zanmari Baré et la rythmique imparable du maloya réunionnais – même si ses textes sont empreints d’une profonde poésie. Idem vendredi à Bassens : dans afrobeat, il y a beat, et la mécanique des Français The Afrorockers est à cet égard implacable. Alors que, de son côté, les Baba Zula sèment partout depuis leur Istanbul natal une joyeuse tambouille où les instruments traditionnels se mêlent à l’electro non sans réserver quelques plages bien planantes – du « Turkish Psychedelic », qu’ils appellent ça. Cerise sur le gâteau, Murat Ertel le leader est un phénomène de scène. 


La semaine prochaine (les 16 et 17), rebelote ! Le jeudi à Cenon ravira les amateurs de jazz métissé avec la grande tête d’affiche du festival, le Portoricain installé à New York Miguel Zenón, l’un des géants du latin jazz, bien assorti avec la première partie assurée par Sonny Troupé, le Guadeloupéen qui met du gwoka dans son jazz. Le final du vendredi à Floirac sera aussi festif que panaché : d’un côté les Maliens du BKO Quintet – au style « world’n’roll » pour reprendre son fondateur –, de l’autre, le groove explosif des Péruviens Bareto. •

Sébastien Le Jeune

www.lerocherdepalmer.fr    

Photo : Quatre soirées, huit groupes, parmi lesquels Ester Rada (jeudi), Baba Zula (vendredi), Miguel Zenón (le 16) et, en Une, le BKO Quintet (le 17). © Adi Harari / Deutsches Türkische Forum Stuttgart / Jimmy Katz

 

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