Comment ça, “déjà Novart ?” ? Si vous avez raté un épisode, la der des ders du festival d’arts de la scène (avant son remplaçant en 2016), ce ne sera pas en novembre mais en octobre, du 3 au 23 précisément.


Une édition avancée, donc, pour éviter de trop interférer avec le temps des saisons et des autres grands festivals du genre. Et ce n’est pas la moindre des particularités de ce Novart de transition piloté par la directrice du Carré des Jalles, Sylvie Violan : plus d’arts visuels, un QG artistique et festif avec l’équipe Chahuts aux manettes, pas mal de spectacles gratuits et plus de longues séries, afin que chacun ait le temps de se décider.


Pour la plupart d’entre eux, pas de panique : s’il est temps de se procurer le programme et de l’éplucher, les réservations peuvent attendre encore un peu. Certains, en revanche, sont certains d’être complets avant même le début des réjouissances. C’est le cas de « Cinérama », de la Cie Opéra Pagaï, la vie sur un plateau de tournage épiée, casques sur les oreilles, par le public attablé en terrasse, avec la ville comme décor : un énorme succès à sa création en mai, et une assez petite jauge.


Petites jauges encore pour les “banquets littéraires” à la Manufacture Atlantique, dont ceux agrémentés d’arts visuels (« Méduse ») ou de danse (« Un Homme qui dort ») devraient séduire un public large. Ou pour les chorégraphes internationaux au Galet de Pessac (« Rauw » et ses enfants-danseurs) et au Cuvier d’Artigues (le percutant « Archive » d’Arkadi Zaides).


Enfin, le cirque, art populaire par excellence, représenté par l’éblouissant « Bianco » du NoFit State Circus, pourrait jouer à Bègles à guichet fermé. À bon entendeur ! • SLJ 


www.novartbordeaux.com  

Photo : « Bianco », du 3 au 11 octobre à Bègles © Richard Davenport