Éduquer tous les publics «  à la critique et à la pensée de l’art actuel », tel est l’objectif que s’est donnée Pensées Périphériques, association porteuse du festival de critique d’art du même nom, qui démarre demain mercredi. 


Vu la difficulté rencontrée par le grand public à rentrer dans le débat sur l’art contemporain – et ne serait-ce qu’à se rendre à une expo du genre – malgré les efforts de médiation déployés par les nombreuses structures du territoire (CAPC, Frac, galeries...), le travail qui attend la toute jeune asso créée par Virginie Pislot et Anna Maisonneuve est énorme.

Pas dit que la thématique de la première édition de leur festival Pensées périphériques, « Art contemporain, globalisation et transculturalité ». parlera à Monsieur Tout-le-monde, et pourtant... Notre monde globalisé s’affranchit-il (ou pas) petit à petit de phénomènes de cultures dominantes/dominées ? L’art autrefois “périphérique” – de pays hors des circuits classiques du marché de l’art – peut-il émerger sans être trop “contaminé” ? Ces tendances vont-elles sortir l’art contemporain d’ici de ses vieilles cloisons ? 


Avec l’opposition Nord-Sud en toile de fond, les questions intéressantes ne manquent pas. Et pour les aborder, jusqu’à samedi, le festival associé à l’Association internationale des Critiques d’Art fera parler critiques comme artistes, chez Mollat, au CAPC et dans les galeries partenaires : Éponyme, Xenon, Rez-de-Chaussée, D.X (« L’Art actuel au Maroc ») et 5UN7 (« Le Bureau des mélomanes », retour d’expériences en musique au Congo-Brazzaville, sur réservation, photo). •


Détails et réservations : penseesperipheriques.com

Photo :  © 5UN7