Eh oui, toutes les bonnes choses ont une fin ! Avant de tirer sa révérence pour mieux renaître sous un autre nom l’an prochain, le festival d’arts de la scène a encore quelques belles propositions dans sa manche. Tour d’horizon.


D’emblée, il convient de préciser que deux spectacles ont déjà trouvé leur public et joueront à guichets fermés : le « Cinérama » de l’Opéra Pagaï (encore une fois, comme lors de sa création en mai dernier), et le double plateau danse contemporaine avec Claudia Cartaz et Samuel Lefeuvre, demain à Darwin. Autre remarque, la Cie argentine El Teatro Linea de Sombra a dû annuler sa venue et, donc, les trois dates à venir aux Vivres de l’Art à partir de ce soir.

À l’affiche, il reste bien entendu le « Lorenzaccio » [en haut à g.] rock’n’roll que Catherine Marnas a tiré de la “pièce à lire dans un fauteuil” de Musset, jusqu’à samedi au TnBA. Le théâtre de la place Renaudel ouvre aussi à partir de demain et pour trois soirs son autre salle, la salle Vauthier, au deuxième volet de « L’Encyclopédie de la parole » [en bas à g.] de Joris Lacoste, qui prend cette fois la forme d’une comédie musicale parlée, grand télescopage de mots entendus dans le monde entier et servis par un quintet de comédiens non dénués d’humour.

Demain encore, on pourra prendre la direction du Carré de Saint-Médard-en-Jalles pour la première de « Dancing Grandmothers » [en haut à dr.], comme son nom l’indique, une célébration de l’entente entre les seniors et les jeunes générations, signée par la chorégraphe coréenne Eun-Me Anh – avec de vraies grand-mères dedans, mais aussi une belle brochette de jeunes danseurs prompts à l’acrobatie.

Demain toujours, nos Proxima Centauri partageront la scène du Rocher de Palmer, à Cenon, avec un autre ensemble contemporain prestigieux, Laborintus, pour jeter leurs « Regards » sur un vaste programme de compositeurs actifs depuis l’après-Guerre.

Enfin, à partir de jeudi, la Manufacture Atlantique accueillera une oeuvre ovni qui a bien grandi depuis son dernier passage au Carré la saison dernière : à l’époque elle faisait « 15 minutes », aujourd’hui « 35 minutes » [en bas à dr.], cette pièce protéiforme qui a épousé les langues des salles où elle est passée en “grossissant” de 5 minutes à chaque fois.

Pour la billetterie (pass dès 3 spectacles), ça se passe sur Internet et au QG La Voiture qui tombe, dans l’ancien marché Victor-Hugo, où auront lieu les dernières soirées “Chahutées”, entre blind-test (jeudi), karaoké géant (vendredi) et DJ sets les deux soirs. • SLJ

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Photo :  © 1 : Pierre Grosbois / 2 : Josang / 3 : Florian Leduc / 4 : In Good Company