Amaury Vassili, l’homme derrière le mike |
![]() |
![]() |
![]() |
Lundi, 02 Novembre 2015 06:00 |
« Laisse-moi t’aimer », « Qui saura ? », « Rien qu’une larme », « C’est ma prière »… Autant de titres qui ont façonné la légende Mike Brant. Une légende à laquelle s’est attaqué le jeune prodige du chant lyrique populaire Amaury Vassili (à l’occasion des 40 ans de la disparition du chanteur), dont la tournée passera au Fémina fin novembre. Entretien.
Vous aviez commencé très jeune à chanter. Quel regard portez-vous sur votre carrière aujourd’hui ? Vous aviez commencé par du chant lyrique, très exigeant. Et puis il y a une la révélation Florent Pagny… À l’époque, le profil d’artiste de Florent Pagny me plaisait beaucoup, parce qu’il fait ce qu’il veut, qu’il choisit à chaque fois dans quel projet il veut se lancer. Et maintenant que je connais le métier, je suis toujours aussi admiratif. Me considérant comme un chanteur populaire, ça ne me dérange pas du tout de dire que c’est grâce à Florent que j’ai trouvé ma voie, bien au contraire. Là, avec Mike Brant, vous vous êtes attaqué à un monument. Une proposition de votre maison de disque, me semble-t-il. Qu’est-ce qu’il représente pour vous, Mike Brant ? Je savais aussi que la communauté des fans de Mike Brant forme un public très exigeant, alors j’ai été très heureux du soutien que m’a apporté la famille de Mike Brant pour nous guider dans la conception de cet album hommage, dont Yona, la nièce du chanteur et présidente de son fan-club. J’ai eu la chance aussi de pouvoir me rendre, pour un reportage du « Parisien », sur les traces de la vie de Mike Brant en Israël, ce qui m’a beaucoup enrichi personnellement. J’ai conscience que faire revivre cette trajectoire extraordinaire d’un chanteur qui a atteint un pic de notoriété que peu d’artistes ont connu, faire revivre cette légende, c’est quelque chose de fantastique. Alors j’ai vraiment hâte d’attaquer la tournée, pour concrétiser tout ce travail et communier avec le public. Comment va se passer le concert ? Ce sera autour de Mike Brant uniquement ? Justement, dans une interview récente à « Paris Match », vous évoquiez un album de titres originaux. Et, là, mi-octobre, vous êtes revenu avec « Chansons populaires », reprenant un répertoire années 1970. Ça n’est pas surfer sur une mode ? Vous n’avez pas peur de vous enfermer dans ces reprises ? Les chansons originales, j’y viendrai – d’ici deux ans j’espère. Mais j’y vais à mon rythme : en attendant, le temps m’enrichit, et j’espère qu’en y mettant tout mon cœur, les gens arrivent à la fois à revivre ces chansons d’hier et à ressentir un peu de ce que je suis, moi. • Le 27 novembre au Fémina, 20h30, 29-45€. Réservations via les réseaux habituels.
Photo : Pour Albert Jacquard, 86 ans, l’esprit de compétition, la compétitivité «nous mènent droit dans le mur». © DR |