Avec le Winter Camp Festival, nous voilà habillés pour l’hiver |
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Mercredi, 09 Décembre 2015 06:00 |
Et revoilà le Winter Camp Festival ! Toujours au coeur de cette manifestation d’envergure nationale, une prédilection pour les petites pépites indie. De la bonne découverte pour pas cher, ces jeudi et vendredi à l’I.Boat.
Et à l’I.Boat uniquement cette année car, hélas, le Krakatoa, lui aussi sur les rangs, a dû annuler pour des raisons « indépendantes de [sa] volonté » le plateau prévu ce mercredi soir. Dommage, il y avait du beau linge, Giant Sand notamment. Qu’à cela ne tienne, on se rabattra sur la péniche des Bassins à flot et son joli lot d’artistes pas comme les autres. À commencer par Willis Earl Beal. Dernière adresse connue, Portland, USA, dans un motel. Dernier label, le confidentiel Tender Loving Empire après avoir débuté plein gaz chez XL Recordings. Dernier style : une soul toujours moins conventionnelle avec son dernier, le bien nommé « Noctunes », de petites musiques de nuit semblant emprunter à des expérimentations d’un Peter Gabriel ou d’une Kate Bush, plus sûrement encore d’un Marvin Gaye sur orbite. Aussi étonnant que le personnage, insaisissable, déchiré, militant, hypercréatif... Un artiste, quoi. À ses côtés, Júníus Meyvant, un natif des îles Vestmann au large de l’Islande, dont la luxuriance de la barbe rousse est à l’image de sa pop-folk au sens mélodique aigu, un talent qu’il partage avec son compatriote Ásgeir. Pop venue du froid Sébastien Le Jeune À 19h30, 10€ (hors frais) par soir, 13€ sur place. www.iboat.eu Photo : Willis Earl Beal, ovni surdoué de la soul © Rodrigo Melgarejo |