Télécharger Bordeaux7

L'édition PDF est mise en ligne tous les matins à partir de 7 heures. Cliquez sur l'image pour télécharger l'édition du jour.

Newsletter

Retrouvez-nous sur :

Facebook
Twitter
Flux RSS

Henri Sauguet superstar à l'Opéra de Bordeaux PDF Imprimer Envoyer
Mardi, 16 Février 2016 06:00

Énorme hommage posthume au compositeur bordelais (1901-1989), à partir de vendredi au Grand-Théâtre : une quinzaine d’opéras de France et de Suisse se sont associés pour recréer « Les Caprices de Marianne ».?

 

Une pièce trop rarement donnée depuis sa création au Festival d’Aix-en-Provence en 1954, reprenant vie à l’initiative d’un Centre français de Promotion lyrique qui a su fédérer autour de lui 15 grandes maisons pour cette coproduction de poids. Au-delà du tour de force, l’objectif était double : remettre en lumière cet opéra-comique écrit par le Bordelais autodidacte fou de Debussy et de Satie sur un livret inspiré par la pièce de Musset, et surtout offrir de grands rôles à de jeunes talents venus du monde entier. Car chacun des solistes a moins de 35 ans, et même le directeur musical, Gwennolé Rufet, était encore il y a 5 ans Révélation Chef d’orchestre de l’Adami.

Ce qui n’a pas empêché cette production de se voir décerner par le Syndicat de la Critique le Grand Prix Claude-Rostand du Meilleur Spectacle lyrique en région sur la saison 14-15 dès le début de cette longue tournée de deux ans qui s’achève à Bordeaux. Comme quoi les temps changent : en 1954, Aix avait réservé un accueil frileux à cet opéra jugé trop « moderne ».

Si modernité il y a, elle est dans le propos, toujours d’actualité parce qu’éternel. On y parle d’amour et de liberté aux travers des petits jeux de Marianne, mariée sans amour à Claudio, repoussant les avances de Cœlio mais lorgnant sur Octave, “entremetteur” de Cœlio. « Marianne est captive de son mari Claudio, Claudio est prisonnier de sa jalousie, Octave de sa liberté et Cœlio est esclave de son amour pour Marianne », résume le metteur en scène québécois Oriol Thomas, qui a choisi de situer l’action dans la Naples des années 1960, précisément sous les dômes de la Galerie Umberto Ier façonnés en trompe-l’œil par les ateliers décor... de l’Opéra de Bordeaux. Une fantaisie de plus pour une pièce drôle, malgré sa fin tragique. • SLJ

Vendredi 19, lundi 22 et mardi 23 à 20h, dimanche 21 à 15h, 8-70€. Tél. 05 56 00 85 95 ou www.opera-bordeaux.com


Et aussi : Breakdance à l’auditorium
Le sublime « West Side Story » de Bernstein donné par les reines du piano à quatre mains, les sœurs Katia et Marielle Labèque, rien que ça vaudrait le détour à l’Auditorium, ce samedi 20 février (20h, 8-50€).

Mais en prime, on y aura droit à la création de « Star Cross’d Lovers », une pièce entre musique minimaliste, rock et electro, autour des figures intemporelles de Roméo et Juliette. Mieux, le tout est servi avec un ballet hip hop contemporain pour sept danseurs signé par le chorégraphe Yaman Okur.

Photo : Ce matin, un lapin a tué un chanteur ? Non, c’est Carnaval à Naples, comme dans la pièce de Musset dont le livret a gardé la prose poétique et enlevée pour un opéra-comique digne de ce nom © Alain Julien

 

La Une du jour

Newsletter

Copyright © 2024 CNEWS Matin Bordeaux7. Tous droits réservés.