Un voyage réussi, c’est de la préparation. L’Escale du Livre, c’est comme un voyage : avec son foisonnement de rencontres et de créations concentrées sur trois jours (du 1er au 3 avril), il vaut mieux se faire un planning... et réserver pour éviter les déceptions.

Rassurez-vous, rien n’est encore bouclé : les réservations n’ouvriront que lundi prochain pour l’ensemble de la manifestation, c’est-à-dire le festival proprement dit, du 1er au 3 avril dans le quartier Sainte-Croix, mais aussi ses “avant-premières”. Une série de rendez-vous pour les mordus, qui démarrera ce vendredi aux Douves par un grand entretien avec Boualem Sansal, l’auteur de « 2084, la fin du monde », Grand Prix du roman de l’Académie française 2015 (18h30, sans réservation).

En suivant, la semaine prochaine, on goûtera au texte « Sandre » de Solenn Denis au TnBA, ou on prendra le bus pour l’abbaye de la Sauve-Majeure pour l’expo photo de Bruno Rotival (5-8€). La suivante, les 30 et 31, on voguera entre la Villa 88, le Glob, l’Oara, l’Utopia et on en passe pour des créations, du théâtre ou des projections. Rien que des petites jauges : des places à prendre sans tarder.

La fin de la gratuité
Ensuite, ça se corse : sur les trois jours de l’événement, on compte pas moins de 40 rencontres, débats et grands entretiens, et 30 spectacles et performances dont une dizaines d’inédits. Avec au bas mot 40 000 visiteurs attendus, ça va jouer des coudes. D’où l’importance de réserver... À un détail près : le Centre national du Livre demandant désormais de rémunérer absolument tout le monde, même une simple lecture par son auteur, la gratuité n’est plus de mise sous peine de faire exploser le budget de l’Escale.

Heureusement, il reste une majorité de gratuit et le payant est abordable : compter 5-8€ par exemple pour la lecture musicale de « Nous serons des héros » de Brigitte Giraud par Hippolyte Girardot avec le musicien Bastien Lallemant, 5€ pour la création de « Nostalgia Volante » du dessinateur Ludovic Debeurme avec un comédien, un groupe et un autre roi du crayon, Charles Berberian, ou 5€ aussi pour la lecture de « L’Infinie Comédie » de David Foster Wallace par le couple Laurent Laffargue-Céline Sallette (“césarisée” pour « L’Apollonide »). Même chose côté jeune public, avec un tarif maxi de 3-5€.

En un mot, un tour sur le site s’impose déjà. •

Sébastien Le Jeune

escaledulivre.com

Photo : Hippolyte Girardot en lecture musicale, à réserver dès l’ouverture de la billetterie. © Gaëlle Simon