2017, c’est loin mais c’est déjà demain. Agora a révélé un peu plus de son contenu hier : au menu, le commissaire (connu), le thème et les prix, dont un nouveau Prix vidéo ouvert au grand public.

Avec son succès jamais démenti auprès du public bordelais, Agora fait désormais partie du paysage. La biennale d’architecture, basculée triennale pour être synchrone avec l’arrivée de la LGV, s’est justement trouvé un thème fort à propos pour cette 7e édition, attendue du 21 au 24 septembre 2017 : « Paysages métropolitains ». Ce qui colle à merveille avec le commissaire général retenu dès mars 2015, l’architecte-paysagiste belge Bas Smets. À à peine 40 ans, son parcours est impressionnant avec des réalisations – des parcs et réaménagements de centres urbains, pour beaucoup – de Londres à Hong Kong via Porto.

À Bordeaux, beaucoup l’ont découvert lors de son exposition à Arc en Rêve lors de la précédente édition d’Agora, et il a été l’un des quatre lauréats de l’appel à projets métropolitain « 55000 hectares pour la nature » avec son concept de « perles de nature ». « Ce thème du paysage nous semblait une porte d’entrée pour une recherche autour de l’utilisation du paysage pour transformer la réalité physique », expliquait-il hier à l’Hôtel de ville lors de cette présentation d’Agora.

C’est lui aussi qui co-présidera, avec Sam Stourdzé, le directeur des Rencontres d’Arles, le nouveau Prix vidéo Agora : un prix ouvert à tous où l’idée est de livrer un 90 secondes sur le thème « Paysage(s) en mouvement » (date limite d’inscription ce 1er juillet). Outre le prix roi, celui de l’architecture (bâtiments de Bordeaux de moins de 2 ans) et le Prix des associations désormais ouvert à toute la France, les designers plancheront sur la tasse à café, les architectes et étudiants sur l’appel à idées « Habiter sur pilotis ». •

Détails et inscriptions : www.agorabordeaux.fr

Photo : Le paysagiste Bas Smets, commissaire général 2017, avait été au coeur d’une expo lors de l’édition 2014 © Archives Arc en Rêve