Parmi les saisons à ne pas oublier de regarder, celle du Bouscat et plus particulièrement de son Ermitage-Compostelle. Une quinzaine de dates majeures seulement, mais de très bonne tenue avec une forte prédilection pour le théâtre.

Bien sûr, la saison entière ne se résume pas à du pur théâtre. Ainsi, l’ouverture, le 14 octobre, avec le décoiffant spectacle musical des frères Cadez, alias Les Virtuoses, un feu d’artifice burlesque autour d’un piano, et la dernière, le 23 mai, avec les exégètes des Beatles The Rabeats. Entre les deux, le 29 mars, un spectacle musical singulier, l’hommage à Barbara par l’homme qui a partagé sa vie à la ville comme à la scène, Roland Romanelli, avec sa nouvelle compagne Rébecca Mai au chant et Éric-Emmanuel Schmitt à la mise en scène. Côté chanson toujours, on verra Cali le 12 avril et, versant jazz, deux superbes concerts en vue : Baptiste Trotignon avec l’Argentin Minino Garay (3 mars) et la diva danoise Sinne Egg (28 avril).

Pas absente non plus, la danse, avec le florilège réuni par Bruno Bouché sous le titre « Incidence chorégraphique » (26 novembre) ou la dernière création de Régis Obadia, une « Dame aux camélias » sur fond de musiques de Mahler et Schubert dont la salle amie de l’Ermitage, l’Olympia d’Arcachon, aura la primeur dans le département (19 janvier, et le 20 au Bouscat). Enfin L’Opéra Nomade passera avec un « Rigoletto » de Verdi monté façon commedia dell’arte contemporaine (5 février).

Lavoine, Balasko, Perrin, Bernier...
Mais, on le disait d’entrée, le théâtre se taille la part du lion. Avec des troupes de renom : le 4 novembre, celle du théâtre de la Huchette qui continue de faire vivre « La Cantatrice chauve » de Ionesco à Paris depuis... 1957 ! ; et la troupe parisienne qui monte, Les Moutons noirs, le 3 février avec leur version très enlevée du « Ruy Blas » d’Hugo.

Pour le reste, c’est tapis rouge pour les stars : Marc Lavoine avec la Révélation 2016 aux Molières Géraldine Martineau dans « Le Poisson belge », une pièce sensible sur l’enfance signée Léonore Confino (8 décembre) ; Josiane Balasko seule dans « La Femme rompue » d’après Simone de Beauvoir (11 février) ; Francis Perrin solo également dans un spectacle écrit par ses soins, « Molière malgré moi » (11 mars) ; Michèle Bernier enfin dans « Je t’ai laissé un mot sur le frigo », un dialogue mère-fille d’autant plus touchant qu’elle le joue avec Charlotte Gaccio, sa propre fille (17 mars). • SLJ

Billetterie ouverte jusqu’au 8 juillet puis à partir du 5 septembre sur place et au 05 57 22 26 77. En ligne, à partir du 5 septembre seulement. www.bouscat.fr

Photo : Premiers pas sur les planches pour Marc Lavoine ; en Une, Michèle Bernier et sa fille Charlotte Gaccio © Christophe Vootz