| Avec Anthony Egéa, la danse est de retour au Performance |
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| Lundi, 19 Septembre 2016 06:00 |
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Si ses créations le font voyager un peu partout, c’est à Bordeaux qu’a choisi de rester Anthony Égéa avec sa Cie Rêvolution. Mieux, il ouvre ce lundi un nouveau lieu, le Performance.
« Ça fait dix ans que je cherchais un endroit comme celui-ci, insiste le chorégraphe : un grand carré, sans poteaux, avec un plafond assez haut… Je suis tombé sur cette offre un peu par hasard, en consultant des petites annonces. Le loyer était trois fois moins cher que la moyenne pour ce genre de lieu. J’ai foncé. C’est seulement après que j’ai réalisé qu’il s’agissait de l’ancien Performance. » Car, en effet, ce nom renvoie aux années 80, du temps où le 6, rue Ramonet, aux Chartrons, était une boîte de nuit... qu’Égéa, 45 ans aujourd’hui, fréquentait « pour mettre le feu au dancefloor », sourit-il. Longtemps reconverti en lieu d’accueil pour une association liée à l’Église protestante, le voilà à nouveau prêt à être dévolu à la danse... Mais très différemment. Fini les boules disco, désormais on danse “sérieux” dans ce que le directeur artistique de Rêvolution ambitionne de muer en « premier lieu référent des danses urbaines à Bordeaux ». Le manque de lieu adéquat était un frein au développement de la compagnie, le remède est donc trouvé : elle y aura ses bureaux et un studio dédié à l’étage – bien mieux que d’aller « de résidence en résidence » – qui permettra aussi d’accueillir des résidences et poursuivre de manière plus posée la formation professionnelle (déjà une centaine de danseurs formés en 15 ans). Des soirées, des battles... Facebook : Le Performance - Cie Rêvolution Photo : Anthony Égéa fin août dans le Performance alors encore en pleins travaux © Philippe Taris / sud Ouest |
