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Cadences à Arcachon : Le Bassin va remuer PDF Imprimer Envoyer
Mercredi, 21 Septembre 2016 05:00

Demain marquera le coup d’envoi de la 15e édition du festival Cadences, à Arcachon jusqu’à dimanche. Un incontournable du secteur, qui offre une occasion en or de profiter des derniers beaux jours.

 

Bon, on va croiser les doigts pour que ce week-end ne signe pas la fin de l’été indien, mais, oui, le Bassin sera une destination de choix. Parce que Cadences, ce ne sont pas que des spectacles à tarif classique (20-30€) à l’Olympia, c’est bien plus que ça. Quatre jours durant, c’est toute la ville qui va battre la mesure, avec une vingtaine d’écoles de danse jouant avec l’espace public, des initiations gratuites et en plein air à la salsa, la bachata ou la kizomba, du film de danse au cinéma, une exposition au village du festival, et toujours la barre géante sur la front de mer pour suivre les exercices proposés par les danseurs classiques du Malandain Ballet Biarritz.

Et puis il y a les spectacles au théâtre de la Mer : de quelque style qu’il soit, le travail des compagnies montantes d’ici ou d’ailleurs est véritablement sublimé par la vue sur le Bassin. On y verra de tout, du néoclassique au contemporain en passant par le hip hop ou le flamenco, et même de la danse-cirque avec la Cie Du Fil à retordre et du BMX chorégraphié avec l’ex-champion du monde Vincent Warin. En tout, 13 compagnies à voir à des tarifs très accessibles (7€, 5€ si on appartient à une école de danse).

Évidemment, l’Olympia s’est gardé les gros morceaux. Demain, Kader Attou d’Accrorap/CCN La Rochelle ouvrira avec son « Break à Mozart » – du hip hop servi sur lit de classique, avec l’Orchestre des Champs-Élysées s’il vous plaît ! – puis viendront vendredi les extraordinaires jeunes du Groupe Grenade de Josette Baïz sur des chorégraphies offertes par de grands chorégraphes des 30 dernières années, samedi la géniale Helvète Marie Chouinard avec un « Sacre du printemps » tellurique et du contemporain sur Chopin, dimanche le Groupe 3e Étage du “Chaplin de la danse” Samuel Murez ou comment instiller la folie à des solistes de l’opéra de Paris – une merveille cinématique. •

Sébastien Le Jeune

www.arcachon.com

Photo : En haut de l’affiche, confrontation hip hop-orchestre avec Kader Attou, transmission de répertoire avec les jeunes du Groupe Grenade, Marie Chouinard pour rendre Chopin résolument contemporain, et des solistes de l’Opéra de Paris galvanisés par le “Chaplin de la danse” © Léo Ballani

 

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