Festival Écho à Venir : Destination Détroit dès ce jeudi soir |
Jeudi, 22 Septembre 2016 05:00 |
UR. Underground Resistance. Ces deux seuls mots, un seul live de ces légendes de la techno suffisent à faire de la 5e édition d’Écho à Venir l’un des temps les plus forts de cette rentrée. Dès ce jeudi soir et jusqu’à samedi, on file donc à Détroit, USA, entre electro, film et arts numériques. On en parle avec la fondatrice de la puissance invitante, Marie Laverda d’OrganPhantom.
Pourquoi cette thématique Détroit ? L’opportunité d’avoir Underground Resistance ? Le hasard fait bien les choses puisque, pendant ce temps, Arc en Rêve montait sa grande expo « Constellation.s ». On est sans cesse en recherche de nouveaux lieux mais, jouer dans le CAPC, c’est très difficile, la programmation est calée largement un an à l’avance. Par l’intermédiaire de Patrick Duval, du Rocher de Palmer, on a rencontré l’architecte Christophe Hutin qui y expose notamment un de ses projets à Détroit. Or, lui aussi avait en projet de faire venir Underground Resistance pour l’expo mais il n’y arrivait pas ! Nous oui – mais ça faisait des années qu’on était sur le coup. Un heureux hasard, encore. On a ainsi obtenu de pouvoir monter la soirée de vendredi sur le parvis latéral du CAPC. Du semi-plein air, mais limité à 800 personnes – autant vous dire qu’on est déjà quasi au bout des préventes ! [12-14€, ndlr] On se doute, avec les deux figures de proue du collectif, Mad Mike et Mark Flash, qui font le déplacement. Vous avez pu voir leur show « Depth Charge » ? C’est pure techno de Détroit ou plus large ? Ce sera donc la surprise. Tout comme Shigeto, l’autre tête d’affiche de demain, de Détroit lui aussi. Même si vous l’avez vu lors de notre première édition “bass music”, il change sans arrêt : il vient du jazz, il touche à l’electro et au hip hop, il ne fait jamais un set semblable à un autre. Même chose pour Charles Trees, un copain d’enfance de Shigeto, qu’il ne manque jamais de mettre en avant. C’est quelque chose de très fort à Détroit, ça, cet esprit de communauté, cette envie de défendre sa ville – comme le fait UR. Un mot sur le volet visuel, le film, le mapping ? Et à nouveau cette année nous aurons du mapping vidéo, cette fois sous un dôme qu’on a monté à la fac, à la Victoire. Un film de 7 minutes sur Détroit avec des morceaux de Charles Trees en fond, signé par le collectif YMCA (Young Multimedia Creators of Angoulême). Ils sont à fond : c’est la première fois qu’ils font du 360°. Toute la soirée, on aura des DJ sets – ce soir avec le Bassday Crew, coorganisateur du festival, et samedi avec La Canopée et L’Orangeade (20h-1h30, gratuit). • Recueilli par Sébastien Le Jeune Photo : Émeutes interraciales, crise industrielle, désertification, faillite... Malgré tout, Détroit est toujours resté un terreau créatif fertile. Ce soir, le film « City of Dreams » retrace son histoire © Blaq Out |