Si toute l’agglo est ceinturée d’une « boucle verte », la partie Rive droite sur les hauteurs jouit sans nul doute du plus beau cadre. Un théâtre idéal pour un festival, qu’exploite à fond la biennale panOramas. Ouverture ce vendredi soir – mais le temps fort c'est ce samedi soir avec la Nuit verte.

Et si le beau temps se maintient, l’événement peut espérer dépasser les 5 000 personnes qui avaient assisté à la précédente Nuit verte, le grand temps fort de cette biennale sur trois jour. Car, pour cette 4e édition, ce sont une dizaine d’artistes et collectifs qui ont été invités à investir le parc Séguinaud. D’où la variété des propositions : on retrouvera Eddie Ladoire avec ses « Paysages sonores » mais aussi une création pour un soliste et 12 arbres (!), le cratère « Au fond du trou » imaginé en 2012 par Carole Bimes, les Associés Crew de Bouba Cissé pour des impromptus de danse hip hop, du mapping par la paire Mouroux-Palacin, les 2 000 diodes de l’édition précédente recyclées à sa manière par le collectif toulousain TazasProject...

Mais on vient de bien plus loin pour magnifier ce grand espace vert : de Saint-Étienne pour les plasticiens numériques du duo Scénocosme (qui propose rien moins qu’entendre le battement de cœur des arbres, photo), de Paris pour Mafloé Passedouet avec son installation interactive, du Québec pour Doyon & Rives qui débarquent avec une grande installation et Diane Landry venue développer son projet lors d’une résidence au QG de panOramas au printemps. Bref, du beau linge pour une Nuit où il ne faudra pas fermer l’œil !

Dès ce soir, on peut déjà arpenter les 400 hectares... en bonnes compagnies : La Grosse Situation, Ouïe/Dire, Jeanne Simone... Autant d’artistes invités par la plasticienne Anne-Cécile Paredes à vitaminer les « Nouvelles Marches » – à réserver aux marcheurs aguerris, et à réserver tout court via le site Web. • SLJ

biennale-panoramas.fr

Photo : PanOramas : de la création contemporaine et des arts numériques en pleine nature © Scénocosme