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Parlez-moi d’“amour”, le thème de Lire en Poche, à Gradignan PDF Imprimer Envoyer
Mercredi, 05 Octobre 2016 05:00

Ah l’amour, vaste sujet – alors si on y ajoute la haine... “Amour et haine”, ce sera justement le thème de la 12e édition de Lire en Poche, ce week-end à Gradignan. Trois questions au commissaire du salon Lionel Destremau.?

 

Mais en préambule, un bref aperçu du menu du week-end. D’abord des auteurs, une bonne centaine, au premier rang desquels le parrain de ce cru 2016, Pef le papa du « Prince de Motordu », Domitille de Pressensé la maman d’« Émilie », Philippe Delerm, Véronique Ovaldé, Gilles Kepel, l’Américain Bruce Holbert, le Britannique R.J. Ellory... Sans oublier l’une des superstars de l’édition, Monsieur Marc Lévy.

Tout autour, une centaine d’éditeurs représentés, une douzaine de libraires indépendants et une soixantaine d’animations. Côté ateliers, la razzia a déjà eu lieu, mais il reste de nombreux concerts et spectacles en accès libre, dont « J’ai horreur des gosses » d’après Pef avec sa propre fille dedans. Plus qu’un salon, un vrai festival... toujours gratuit !

 

Chaque année, le salon semble monter en puissance. Est-ce juste une impression ou y a-t-il une réelle volonté dans ce sens ?
Oui, le salon évolue, ce ne serait pas drôle de ne jamais changer. Depuis la préparation de la 10e édition, c’est sûr, on s’est attaché à donner de la cohérence à l’ensemble et à représenter le poche dans tous ses aspects, en accueillant à la fois des auteurs très grand public et d’autres plus pointus. Après, le panel est plus ou moins exceptionnel en fonction des années – et cette année, les circonstances ont fait qu’on a obtenu un beau plateau. Je pense qu’au fil des ans, nous avons acquis nos lettres de noblesse, alors les éditeurs essaient d’être mieux représentés en nous proposant les auteurs phares de leur catalogue. Et puis il y a aussi les fruits de nos partenariats avec d’autres salons comme ceux de Pau et Toulouse, qui nous permettent d’avoir plus d’auteurs étrangers.

Avec des stars comme Marc Lévy et une grosse programmation de spectacles, comptez-vous dépasser largement les 23 000 visiteurs ?
Ce n’est pas vraiment l’objectif. Pour nous, l’auteur et son œuvre doivent rester au cœur de la manifestation. Certes, le poche était une bonne idée marketing, et il y a 1 500 m2 de rayonnage sur le salon. Mais le commercial vient après, la fréquentation aussi, l’objectif premier c’est la qualité. C’est pour cela qu’on s’en tient à une centaine d’auteurs : il faut continuer à donner à chacun une place dans la programmation (une table ronde, un entretien...). Il me semble important que le lien avec l’auteur ne se résume pas à un contact marchand, une signature.

Et puis, déjà, à 23 000, on doit jouer avec la déception de certains. Certaines rencontres sont très serrées, les ateliers font le plein dans l’heure de la mise en ligne des inscriptions... Mais ça, ce sont des “problèmes de riches” !

Un mot de la thématique, « Amour et haine » ?
Tous les ans, un thème sert à donner une ossature globale à l’événement. Récemment on a abordé le voyage, ou la politique via la notion de frontières. Mais l’amour, la haine, on ne l’avait jamais encore fait... alors que c’est un thème majeur des belles lettres depuis l’Antiquité ! Ce qui est bien, c’est que ça nous a permis d’ouvrir la porte à des éditeurs jamais encore venus et, surtout, à des auteurs (auteures, car ce sont très souvent des femmes) peu représenté(e)s jusqu’ici : ceux/celles de la littérature sentimentale, ce qu’on appelle “romance” aujourd’hui, qu’elle soit classique, historique ou fantastique. •

 

Recueilli par Sébastien Le Jeune

Au parc de Mandavit/Théâtre des 4 Saisons, vendredi 14h-19h, samedi et dimanche 10h-19h, restauration sur place. Navettes gratuites au départ des Quinconces samedi et dimanche après-midi – les détails sur www.lireenpoche.fr 

Photo : Une belle affiche avec notamment Pef (parrain 2016), Domitille de Pressensé, Marc Lévy et Philippe Delerm © Catherine Hélie / Casterman / Christian Geisselmann / Hermance Triay

 

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