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RDV de Terres-Neuves: la fin d’une aventure PDF Imprimer Envoyer
Mardi, 27 Novembre 2012 09:00

Comme un coup de tonnerre, la nouvelle est tombée samedi : les Rendez-vous de Terres-Neuves, c’est fini. Mais «les Sangliers ne sont pas morts», rassure Nicolas Rabiller, programmateur de la septième et dernière édition du festival.


Après sept ans d’investissement artistique et citoyen, l’association Les Sangliers sont lâchés annonçait ce week-end renoncer à continuer l’aventure du festival qui avait lieu chaque année à Bègles fin septembre, avec une Caravan Party en amont à Bordeaux (notre édition du 6 septembre). En cause, une équipe aux membres «accaparés» par des «contraintes professionnelles et personnelles», le manque de temps «pour porter un projet qui ressemblerait réellement à celui [qu’ils voudraient]». «Sans parler du jeu d’équilibre économique perpétuel, devenu de plus en plus complexe, auquel nous n’avons jamais voulu subordonner nos choix, tant sur le contenu que sur l’accès aux RDV - gratuité des ateliers, de la caravane party, entrée du festival à 15€», ajoutaient les Sangliers dans le faire-part de décès du festival.



Activisme intact 

«Dès le départ, il s’agissait d’une grande aventure collective, précisait hier Nicolas Rabiller, et on s’était promis que, si l’événement s’essoufflait, on arrêterait avant de faire “l’édition de trop”. C’est ce qui s’est produit : pendant sept ans, les gens s’y sont investis pleinement, mais malgré le renouveau, le changement de site qui a donné une belle dernière édition au Centre de tri postal de Bègles, on en est tous arrivés à la conclusion que la formule arrivait à son terme.» Ajoutez à cela la fréquentation qui n’a pas vraiment fait le plein (pendant un week-end archi-chargé d’autres concerts et festivals) et, même si les finances ont suivi, «on a tous été un peu déçus de ne pas faire complet dans ce lieu complètement inédit».


Mais la volonté de «porter un message», de dire aux gens qu’ils peuvent «prendre la parole, s’impliquer dans la vie de la cité autrement qu’en mettant un bulletin dans l’urne», cet activisme militant-là, lui, est intact. «Les Sangliers ne sont pas morts !» insiste Nicolas Rabiller, qui va pour l’instant se consacrer à Biak Productions, la boîte d’événementiel qu’il vient de fonder. «Dans un premier temps, si on a pu inspirer d’autres personnes, d’autres collectifs et leur donner envie de monter des événements et de faire bouger la ville, ce sera une belle récompense. Et de notre côté, nous allons continuer sur des formes plus légères. Certainement refaire une Caravane Party l’été ou l’automne prochain, et d’autres choses dont on ne peut pas encore parler. Mais une chose est sûre : les Sangliers ne veulent pas lâcher l’affaire !» •

SLJ 


Photo : L’arrêt du festival ne sonne pas le glas des “Caravane Parties” et de leurs dancefloors sur roues dans des lieux originaux, qui pourraient revenir dès l’été ou l’automne prochain. © Sébastien Rousselle

 

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