Catherine Lara, libre comme un air yiddish |
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Jeudi, 06 Décembre 2012 08:00 |
Aujourd’hui, les spectateurs d’«Âge tendre et tête de bois» verront une grande dame de la chanson, Catherine Lara, donner quelques standards avec un orchestre. Mais on sera loin de l’atmosphère envoûtante de son dernier album, «Au coeur de l’âme yiddish». Entretien avec la «Klezmer de diamant». Dans cet album, vous revisitez une dizaine de vos grands classiques («La craie dans l’encrier», «Nuit magique», «Johan», «I.E.O.», «Avant le petit jour»…) à la “sauce” klezmer. Le résultat est bluffant: on redécouve complètement vos chansons! Comment vous est venue l’idée? Et en écoutant le résultat, ces arrangements klezmer si délicats, comme en filigrane, de Cyrille Lehn, et l’âme de mon violon qui vole au-dessus de ça, j’en suis tombée à genoux. Après être passée par le rock symphonique ou la variété, j’ai écouté mes chansons en me disant: «J’aurais dû les écrire comme ça dès le départ. Elles sont à leur place aujourd’hui. À bon port.» Ça m’a fait ça pour «Johan» notamment et, ce qui est drôle, c’est qu’à l’époque, elle avait été numéro 1… en Israël! (rires)
Vous vous êtes entourée des membres du Sirba Octet. Comment les avez-vous rencontrés?
En attendant les dates avec l’Octet, les 12 et 13 avril à l’Alhambra à Paris, vous faites partie de la 7e saison d’«Âge tendre et tête de bois». N’y a-t-il pas là une sorte de “grand écart” ? Et je ne vais pas vous mentir : Michel est très généreux. C’est peut-être ce qui va me permettre de tourner «Au cœur de l’âme yiddish» avec le Sirba Octet, un rêve... plutôt cher. D’ici-là, je suis contente de repasser par Bordeaux. D’une, mon père y est né et j’ai fait mes premiers pas à Arès. Et deux, c’est là où finit le tour du monde de «Johan», vous vous souvenez ? Aujourd’hui, la chanson aura une résonance toute particulière... • Recueilli par Sébastien Le Jeune «Âge tendre et tête de bois, saison 7», ce mercredi à 14h30 et 20h15, 50-54€. Tél. 05 56 48 26 26. Photo : Catherine Lara, pendant l’enregistrement avec le Sirba Octet : un plaisir qui se voit... et s’entend. © Carole Mathieu |